2024-11-10 14:04:00
ValenceLa tragédie qu’a provoquée la DANA dans la Communauté valencienne a mobilisé des milliers de travailleurs et des milliers de soldats et policiers de différentes forces policières. Sur le terrain, il y a des gardes civils, des policiers locaux, des agents de la Police Nationale, des Mossos d’Esquadra, Ertzaintza mais aussi des pompiers, des personnels de la Protection Civile, des grutiers et des camionneurs… Et il faut encore ajouter les milliers de jeunes volontaires qui chaque jour viennent en aide aux voisins des villes les plus punies ou qui viennent apporter de la nourriture. L’organisation de groupes si différents et si nombreux qu’ils ne sont pas habitués à travailler ensemble a été un véritable défi et parmi eux, ils ont créé des codes et des signaux dans le but de faciliter un peu le travail. Dans certains cas, ces codes ont très bien fonctionné, mais dans d’autres, ils ont été un véritable échec.
Toutes les communes touchées par la DANA regorgent de véhicules accidentés. Il y en a dans les ruisseaux, dans les champs, dans les rues, sur les trottoirs et aussi dans les stationnements souterrains. Tous ces véhicules doivent être retirés, mais il faut d’abord vérifier s’il y a des morts à l’intérieur. En 1991, les Nations Unies ont créé le Groupe consultatif international de recherche et de sauvetage (Insarag) pour améliorer les opérations de sauvetage dans les centres urbains et créer un système qui faciliterait la coordination internationale, car lorsque surviennent ces catastrophes (tremblements de terre, inondations…) ont tendance à mobiliser des troupes de différents pays. Ce groupe a créé, entre autres lignes directrices, un système international pour marquer les endroits où se trouvent les victimes. Par exemple, un C signifie qu’il est propre (de l’anglais faire le ménage), tandis qu’un V signifie qu’il y a des victimes, même si un X est aussi souvent utilisé aujourd’hui à Valence, mais on peut lire au moins vingt lettres différentes.
“Le C signifie qu’il y a un cadavre”, a expliqué un agent. Un militaire, quant à lui, a assuré que peu importe la lettre, “tout ce qui est peint sur un véhicule signifie qu’il a déjà été vérifié”. L’un des militaires de l’Unité Militaire d’Urgence (UME), les plus entraînés à ce type de catastrophe, a expliqué à l’ARA qu’ils utilisent le système international, mais qu’ici il y a « beaucoup de forces de police qui marquent et chacune fait comme bon lui semble ». ça fait plaisir.” De cette façon, lorsque les soldats de l’UME voient un véhicule qu’ils n’ont pas marqué, ils le contrôlent à nouveau, ce qui ralentit encore plus les efforts de secours.
Les chauffeurs de dépanneuses de tout l’État travaillent sans relâche pour retirer les véhicules abandonnés des rues. C’est un travail lent et délicat, car il y a de la boue partout et des bénévoles marchent tout le temps au milieu. Cela oblige les grutiers à être très prudents et augmente le risque d’accident. Pour éviter qu’ils ne prennent sans le savoir les véhicules des personnes qui viennent apporter de la nourriture ou des bénévoles qui viennent travailler, vous devez laisser une pancarte bien visible sur le véhicule indiquant qu’il n’est pas abandonné. L’une des affiches les plus lues dans ces cas est celle de “Voiture opérationnelle”. Il y a aussi des panneaux indiquant que le véhicule ne fonctionne pas, mais ils demandent qu’il ne soit pas encore retiré, car ils veulent récupérer des affaires ou espèrent pouvoir le réparer. Dans tous les cas, compte tenu de la charge de travail des grutiers, les affiches doivent être bien visibles.
Certaines villes, comme Paiporta ou Catarroja, sont encore pleines de boue. Dans certains cas, elle atteint presque les genoux. Marcher est très difficile et dangereux car il y a des nids-de-poule et des égouts invisibles. Dès le début, les bénévoles marquent les endroits où l’on ne peut pas passer car il y a du danger sous la boue avec des bâtons enfoncés dans le sol ou avec des bâtons.
Les pompiers et les soldats de l’UME sont généralement les premiers à descendre dans les parkings souterrains pour vérifier s’il y a des corps coincés à l’intérieur des véhicules. Lorsqu’ils le font, ils marquent les voitures, et lorsqu’ils ont terminé, ils apposent une nouvelle marque sur la porte du parking pour indiquer qu’elle a été vérifiée. Souvent, cette marque est un R à l’intérieur d’un cercle, mais dans certains cas, pour éviter toute confusion comme cela arrive avec les véhicules, on met directement « Révisé ».
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