2024-01-25 13:58:46
“Dans chaque vie, la pluie doit tomber, chaque époque a ses pluies émotionnelles. Nous devons faire face à la douleur et de solides relations de présence et de confiance doivent être construites sur les tempêtes.” S’adressant à AGI, Leo Gullotta, acteur, sera sur scène du 26 au 28 janvier au Théâtre Parioli de Rome aux côtés de Fabio Grossi avec “Dans chaque vie, la pluie doit tomber”.
Le spectacle a été écrit par Grossi qui l’a également mis en scène, en 2004. Sur scène, il y a deux acteurs, deux vies qui n’en font qu’une. “C’est l’histoire d’un couple, quelle que soit sa composition – explique l’artiste – un couple qui vit ensemble depuis des années, homosexuel. Mais ce n’est qu’un détail. C’est une histoire très normale, à l’intérieur d’une chose très normale. Une histoire cela parle de respect. Cela pourrait être n’importe quel couple. La vérité, souligne Gollotta, « est qu’aujourd’hui le public doit être sorti de sa torpeur, de son habitude d’indifférence. Voici ce texte, dans sa, entre guillemets, simplicité de la vie quotidienne comme toute famille et couple qui vivent ensemble. depuis de nombreuses années, il parle de respect, de vie, d’amour, de délicatesse, d’hospitalité. nous devons toujours nous battre pour les droits“.
Et en parlant de droits, Gullotta souligne qu’à son avis, “sur cette question, il n’est pas nécessaire d’être aussi calme : les choses que je vois ne me rassurent pas, c’est sûr. Je vois un danger partout. Il y a un face aux agressions réelles, il n’y a pas de respect pour les hommes mais surtout pour les femmes. Le langage de la haine prévaut contre eux. Et cela parce qu’ils ne tiennent pas compte du passé politique. Bref, nous ne sommes pas sereins. Selon Gullotta, les hommes doivent « être proches des femmes : il y a des mots masculins jetés comme des pierres sur les enfants, les épouses, les sœurs, les mères et les compagnes – explique-t-il – Toute la chaîne toxique part d’ici qui mène ensuite au viol, au féminicide ».
Le spectacle est sur scène depuis environ deux mois et connaît un grand succès auprès du public. “À la fin, nous voyons les spectateurs avec des mouchoirs à la main – dit Gullotta – Le public, après tout, a besoin de faire ressortir ses petits fantômes… Nous sommes de passage à Rome. Le théâtre de la capitale, d’après ce que j’ai compris, souffre: il y a des réalités qui collent à la Vallée, à l’Elysée. Et cela entre en conflit avec ce que veut le public, qui est de retrouver sa vie. Les gens sont revenus au théâtre et maintenant aussi au cinéma. On a vu qu’avec l’arrivée de films italiens dont les thèmes ont du sens, vient le succès. Si l’histoire est valable, c’est bien. Le thème est tout. Je le répète, le public a envie de reprendre sa vie qui reste merveilleuse pour le meilleur ou pour le pire et donc lorsqu’il est dans le public, les petits fantômes que nous avons dans notre âme se réveillent.”
Leo Gullotta et Fabio Grossi racontent alors une vie, la vie de deux personnes qui vivent ensemble et s’aiment. Aujourd’hui, on pourrait dire que sur scène il y a une « famille arc-en-ciel », mais ce n’est pas le cas car ce « label » n’est pas adapté à ce type de famille : pas d’enfants, juste deux personnes. Le point central est la maison qui accueille cette union. Deux personnes d’âges différents, pas une beauté classique, mais des personnes réelles : des joies et des peines, avec beaucoup d’imagination.
“Papi et Piercarlo – dit Fabio Grossi – sont deux hommes qui mènent leur vie avec tranquillité et sérénité jusqu’à ce qu’un jour “la pluie” arrive et que cette vie idéale soit bouleversée. Quand il y a des problèmes, nous ne sommes jamais prêts. pour y faire face, mais il faut le faire. La comédie parle d’amour, d’humanité, de vérité, de partage.” A travers les dialogues, les rires, les chamailleries : moments du quotidien, Gullotta et Grossi amènent les spectateurs face à la pluie, métaphore d’une peur plus grande. Et comprendre la valeur de ceux qui nous entourent.
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