2024-11-17 18:51:00
T Malgré une mauvaise position de départ, cette campagne électorale des Verts pourrait être vraiment bonne. Le candidat Robert Habeck est redevenu lui-même après la pause des feux tricolores, ses discours sont captivants, ses positions sont claires.
Sur le plan programmatique, le parti est également à nouveau plus fort et s’est positionné aussi à gauche que possible pour les Verts en 2024 : en matière de politique climatique, ils veulent résister aux réactions négatives, en matière de politique migratoire, ils veulent sortir de la spirale de resserrement. , et en matière de distribution Avez-vous un concept qui pourrait vraiment rendre le pays plus juste ? Les chiffres des sondages sont médiocres et les vents contraires sont forts, mais parmi les partis situés à gauche du centre, les Verts ont actuellement l’offre la plus complète.
En fait. Le problème : les Verts avaient déjà un bon programme pour les élections de 2021, parfois encore plus audacieux que les résolutions adoptées lors de la conférence du parti à Wiesbaden ce week-end. Ensuite, dans le gouvernement, de tous les beaux chapitres, il ne restait souvent qu’une seule syllabe.
Cela n’est pas seulement dû à la logique de compromis d’une coalition, au partenaire difficile du FDP et à l’évolution rapide de la situation mondiale. Cela tient également au fait que l’objectif premier des Verts au cours des trois dernières années était une image extérieure harmonieuse des feux tricolores. Pour ce faire, ils ont réduit leur propre volonté de conflit.
De nombreuses questions non résolues
Que peuvent faire les Verts pour que les choses fonctionnent différemment dans une éventuelle nouvelle coalition ? Comment pourraient-ils proposer davantage de contenu ? Reconnaîtrez-vous encore votre Robert Habeck lorsqu’il troquera à nouveau son pull de campagne contre la cravate gouvernementale ? Le parti n’a abordé toutes ces questions qu’en passant à Wiesbaden, à l’ombre du début de la campagne électorale. Au lieu de cela, les prochains conflits sont définis dans le libellé de leurs décisions.
Par exemple, les Verts rejettent désormais officiellement les expulsions vers la Syrie et l’Afghanistan. Mais il faut d’abord constituer un groupe de lecture afin de bien reconnaître ce positionnement dans le texte. Cela facilite la tâche des représentants des Verts au gouvernement en cas de doute.
Il y a encore des questions non résolues au sein du parti et cela fait des années que l’on n’a pas eu le temps d’y réfléchir. Lors des conférences du parti au cours des trois dernières années, des débats ont eu lieu sur des conflits individuels et aigus, mais pas sur leurs grandes lignes. Et si les Verts co-gouvernent à nouveau après les élections de 2025, il n’y aura plus de place pour cela.
Cela pourrait non seulement mettre à rude épreuve l’état interne du parti à long terme. À court terme, c’est aussi un risque pour leur campagne électorale : les électeurs feront-ils confiance aux Verts dans leur volonté réelle de mettre en œuvre leurs grands projets ?
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