Voici une traduction et adaptation de l’article, respectant les consignes fournies :
Le son montant et descendant de la sirène d’alerte aérienne faisait battre mon cœur plus vite… Pour moi, il signifiait la vie.
Sa perfection semblait forcée
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Après chaque émission, les points gagnés par les candidats étaient convertis en argent et donnés à une bonne cause. La plupart du temps,l’argent allait à des orphelinats et à des enfants dans le besoin. L’obsession fébrile avec laquelle Rosenthal poussait ses candidats à ses jeux inventés,la suridentification avec son émission,la perfection qu’il exigeait de lui-même et son agacement lorsque quelque chose tournait mal pendant l’émission,tout cela semblait forcé,presque compulsif.il ne voulait surtout pas se calmer, surtout pas regarder dans l’abîme au-dessus duquel il était en équilibre en Allemagne jour après jour – c’est l’impression que j’ai. Car Rosenthal voulait évidemment aussi occulter à chaque émission ce qu’avait été la vie des candidats entre 1933 et 1945.
D’anciens membres de la SS, des sympathisants, des figures du cinéma nazi participaient à Dalli Dalli. Il arrivait qu’une équipe de devinettes soit composée d’un ancien nazi et d’un survivant juif. Rosenthal ne posait que les questions les plus anodines sur la biographie des célébrités invitées – parfois un bavardage superficiel presque absurde. Surtout, ne pas faire de faux pas. Chacun traînait son histoire avec lui. Derrière sa gaieté excitée, on sent toujours un effort, toujours continuer, surtout pas d’arrêt, Dalli Dalli.
Dans la postface de son autobiographie Deux vies en Allemagne, parue en 1980, Rosenthal écrit : « Chez une personne comme moi, il ne peut guère en être autrement que des associations d’idées avec le passé se présentent à presque chaque mot. » Il écrit cela après avoir déclaré quelques lignes plus tôt qu’il s’était « libéré » parce qu’il était devenu indépendant après trente ans en tant qu’employé. Avec le terme « se libérer », il lui venait immédiatement à l’esprit qu’il avait appris à nager beaucoup trop tard, seulement en tant que père de famille.Parce qu’il était interdit aux Allemands juifs d’aller à la piscine à partir de 1933. Il avait alors huit ans.
Cette phrase me bouleverse rétrospectivement une fois de plus. Parce que je réalise que rosenthal agissait probablement beaucoup moins inconsciemment dans ses émissions que je ne le supposais lors de mes recherches à l’époque. Contrairement à la plupart des Allemands, Hans Rosenthal n’a rien refoulé ni oublié. Il décrit très en détail et avec une précision historique les années entre 1933 et 1945 dans son autobiographie, elles se sont gravées, tandis que chez la plupart des Allemands, un épais brouillard entourait ces années. Par exemple, autour de la Nuit de Cristal le 9 novembre 1938.
Il est révélateur que ce soient précisément les survivants qui aient dû rappeler aux Allemands cet acte et d’autres. Et c’est encore le cas aujourd’hui, que ce soit eux ou leurs enfants qui doivent le faire, surtout depuis le 7 octobre 2023. Pourquoi doivent-ils lutter contre l’oubli ? Pourquoi doivent-ils nous rappeler sans cesse que l’antisémitisme n’a jamais disparu en Allemagne, mais qu’il a de nouveau augmenté ?
Il y a une petite grande scène dans le biopic en cours de production sur Hans Rosenthal, qui est joué de manière formidable et touchante par Florian Lukas : Rosenthal est assis en face de son chef du divertissement, le Dr Hummel (tout aussi formidable).Voici une traduction et adaptation de l’article, respectant les consignes fournies :
L’héritage complexe de Hans Rosenthal : Entre divertissement et histoire
Hans Rosenthal, figure emblématique de la télévision allemande, reste une personnalité fascinante et complexe. Son parcours, marqué par l’Holocauste et une carrière télévisuelle triomphante, soulève des questions sur l’identité, la mémoire et le rôle du divertissement dans la société.Rosenthal est surtout connu pour son émission à succès “Dalli Dalli”. Cette émission, avec des audiences exceptionnelles, reposait entièrement sur la popularité de son animateur, Rosenthal, qui était irremplaçable.
Une carrière sous pression
L’auteur exprime sa colère face à la pression subie par Rosenthal, notamment concernant la programmation d’une émission anniversaire le 9 novembre. Il s’interroge sur les raisons pour lesquelles Rosenthal n’a pas simplement refusé. Il compare sa situation à celle de Hans-Joachim Kulenkampff, un autre animateur de télévision, soulignant la différence de leurs parcours et de leur attitude face à leur travail.
Kulenkampff, issu d’un milieu bourgeois et ancien soldat, ne prenait pas ses émissions de jeux au sérieux. Cette distance lui conférait une assurance naturelle.
Rosenthal,au contraire,semblait considérer son émission comme vitale. Il enregistrait chaque épisode de “dalli Dalli” et l’analysait minutieusement à la recherche d’erreurs, dans le but de s’améliorer constamment. Voulait-il prouver aux Allemands qu’un Juif pouvait être aimé ? C’est là l’aspect le plus touchant et tragique de Hans Rosenthal.
Rosenthal était un homme politique convaincu que le divertissement léger pouvait stabiliser une Allemagne traumatisée par la guerre. Proche de la CDU et ami d’Helmut Kohl, cette proximité lui apportait certainement une forme de sécurité.
L’interview controversée de Helmut Kohl
Rosenthal a interviewé Helmut Kohl pour la chaîne ARD en 1982, peu avant que ce dernier ne devienne chancelier. Cette conversation révèle des aspects intéressants de la personnalité de kohl et de son rapport au passé.
Rosenthal, jovial et amical, interroge kohl sur divers sujets, de son intérieur à ses loisirs, en passant par son épouse. Il aborde également la question de son passé : « Maintenant, parlons de votre jeunesse : comment l’avez-vous vécue ? Vous étiez certainement dans le Jungvolk, dans la HJ ? »
Kohl minimise cette période, expliquant qu’il était trop jeune pour la HJ et qu’il avait reçu une éducation chrétienne et anti-nazie. Il ajoute que la région du Palatinat était libérale, nationale mais pas nationaliste. Rosenthal croise les bras, visiblement mal à l’aise face à cette banalisation.
il insiste : « Comment l’avez-vous vécu personnellement ? La jeunesse à cette époque, on pouvait porter un uniforme… »
Il est crucial de noter que rosenthal avait écrit dans son autobiographie qu’il aurait aimé rejoindre le Jungvolk, « simplement pour appartenir au groupe ». On perçoit ici l’aspiration du journaliste politique qu’il aurait aimé être.
Rosenthal ne lâche pas prise et interroge Kohl sur la fin de la guerre.Kohl répond qu’il l’a vécue « à Berchtesgaden, au pied de l’Obersalzberg », avec « toutes les expériences amères que ceux qui étaient concernés ont dû vivre ». Il ne semble pas réaliser l’abîme qui se creuse.Rosenthal, les bras toujours croisés, regarde ses chaussures avec embarras. « Croyez-vous que l’histoire se répète ? », demande-t-il. Il n’obtient pas de réponse claire à cette question.
Malgré tout : La foi de Rosenthal dans le bienSon optimisme envers l’humanité et la réconciliation semblait inébranlable,malgré les nombreux messages antisémites qu’il recevait. Il est né un 2 avril il y a cent ans et décéda d’un cancer de l’estomac à seulement 61 ans.
« Nous avons décidé de verser le gain du jeu de ce soir à une famille vietnamienne à Oldenburg. La famille a été sauvée de la mer de Chine méridionale par le “Cap Anamur”. Tous mes collègues vous souhaitent un Noël calme et paisible et une bonne et heureuse année,dans laquelle la tolérance envers ceux qui pensent différemment aura à nouveau la priorité. »
L’héritage complexe de Hans rosenthal : Entre divertissement et histoire
Hans Rosenthal, figure emblématique de la télévision allemande, reste une personnalité fascinante et complexe. Son parcours, marqué par l’Holocauste et une carrière télévisuelle triomphante, soulève des questions sur l’identité, la mémoire et le rôle du divertissement dans la société. Rosenthal est surtout connu pour son émission à succès “Dalli Dalli”. cette émission, avec des audiences exceptionnelles, reposait entièrement sur la popularité de son animateur, rosenthal, qui était irremplaçable.
Une carrière sous pression
L’auteur exprime sa colère face à la pression subie par Rosenthal, notamment concernant la programmation d’une émission anniversaire le 9 novembre.Il s’interroge sur les raisons pour lesquelles Rosenthal n’a pas simplement refusé. Il compare sa situation à celle de hans-Joachim Kulenkampff,un autre animateur de télévision,soulignant la différence de leurs parcours et de leur attitude face à leur travail.
Kulenkampff,issu d’un milieu bourgeois et ancien soldat,ne prenait pas ses émissions de jeux au sérieux. Cette distance lui conférait une assurance naturelle.
Rosenthal, au contraire, semblait considérer son émission comme vitale. Il enregistrait chaque épisode de “Dalli Dalli” et l’analysait minutieusement à la recherche d’erreurs, dans le but de s’améliorer constamment. Voulait-il prouver aux Allemands qu’un Juif pouvait être aimé ? C’est là l’aspect le plus touchant et tragique de Hans Rosenthal.
Rosenthal était un homme politique convaincu que le divertissement léger pouvait stabiliser une Allemagne traumatisée par la guerre. Proche de la CDU et ami d’Helmut Kohl, cette proximité lui apportait certainement une forme de sécurité.
L’interview controversée de Helmut kohl
Rosenthal a interviewé Helmut Kohl pour la chaîne ARD en 1982, peu avant que ce dernier ne devienne chancelier. Cette conversation révèle des aspects intéressants de la personnalité de Kohl et de son rapport au passé.
Rosenthal, jovial et amical, interroge Kohl sur divers sujets, de son intérieur à ses loisirs, en passant par son épouse. Il aborde également la question de son passé : « Maintenant, parlons de votre jeunesse : comment l’avez-vous vécue ? Vous étiez certainement dans le Jungvolk, dans la HJ ? »
Kohl minimise cette période, expliquant qu’il était trop jeune pour la HJ et qu’il avait reçu une éducation chrétienne et anti-nazie. Il ajoute que la région du Palatinat était libérale, nationale mais pas nationaliste. Rosenthal croise les bras, visiblement mal à l’aise face à cette banalisation.
Il insiste : « Comment l’avez-vous vécu personnellement ? la jeunesse à cette époque,on pouvait porter un uniforme… »
Il est crucial de noter que Rosenthal avait écrit dans son autobiographie qu’il aurait aimé rejoindre le Jungvolk, « simplement pour appartenir au groupe ». On perçoit ici l’aspiration du journaliste politique qu’il aurait aimé être.
Rosenthal ne lâche pas prise et interroge Kohl sur la fin de la guerre. Kohl répond qu’il l’a vécue « à Berchtesgaden, au pied de l’Obersalzberg », avec « toutes les expériences amères que ceux qui étaient concernés ont dû vivre ». Il ne semble pas réaliser l’abîme qui se creuse. Rosenthal,les bras toujours croisés,regarde ses chaussures avec embarras. « Croyez-vous que l’histoire se répète ? », demande-t-il. Il n’obtient pas de réponse claire à cette question.
Malgré tout : La foi de Rosenthal dans le bienSon optimisme envers l’humanité et la réconciliation semblait inébranlable, malgré les nombreux messages antisémites qu’il recevait. Il est né un 2 avril il y a cent ans et décéda d’un cancer de l’estomac à seulement 61 ans.
« Nous avons décidé de verser le gain du jeu de ce soir à une famille vietnamienne à Oldenburg. la famille a été sauvée de la mer de Chine méridionale par le “Cap anamur”. Tous mes collègues vous souhaitent un Noël calme et paisible et une bonne et heureuse année, dans laquelle la tolérance envers ceux qui pensent différemment aura à nouveau la priorité.»
FAQ : Hans Rosenthal et son héritage
Qui était Hans rosenthal ?
Un animateur de télévision allemand célèbre, notamment pour son émission “Dalli Dalli”.
Quelle a été l’influence de l’Holocauste sur Rosenthal ?
Il a vécu l’Holocauste et cela a profondément influencé sa vie et sa carrière.
Pourquoi “Dalli Dalli” était-elle si populaire ?
L’émission reposait en grande partie sur la popularité de Hans Rosenthal.
Quelle était la relation de Rosenthal avec Helmut Kohl ?
Rosenthal était ami avec Helmut Kohl et proche de la CDU.
Quelle était l’attitude de Rosenthal envers son travail ?
Il prenait son travail très au sérieux, cherchant à l’améliorer constamment.
Quel était l’impact de Rosenthal sur la société allemande ?
Il a contribué à la stabilisation de l’Allemagne post-guerre, en utilisant le divertissement.
Quel était le message de Rosenthal à la fin de ses émissions ?
Il exprimait des valeurs de tolérance et de solidarité.
Comparaison : Rosenthal et Kulenkampff
| Caractéristique | Hans Rosenthal | Hans-Joachim Kulenkampff |
|———————–|———————————————–|————————————————|
| Attitude envers le travail | vitale, désir de perfection | Désinvolte, ne se prend pas au sérieux |
| Origine | Juif, marqué par l’Holocauste | Bourgeois, ancien soldat |
| Approche du divertissement | Utilisé comme outil de réconciliation | divertissement sans prétention |
| Impact perçu | Profond, touchant, et tragique | Légèreté, assurance naturelle |