Hausse des réservations dans les hôtels marseillais pour l’arrivée de la flamme olympique

Désireux de voir la flamme olympique sur le Vieux-Port le 8 mai, de nombreux clients ont réservé plusieurs nuits dans les hôtels marseillais. Le secteur estime une hausse des réservations à 15% pour l’événement.

Certains ne veulent pas manquer ce moment fort dans la cité phocéenne. À l’occasion de l’arrivée de la flamme olympique, prévue le 8 mai à Marseille, les hôtels sont complets. De nombreux clients espèrent ainsi pouvoir observer le voilier Belem s’amarrer dans le Vieux-Port depuis leur chambre.

À un mois de l’événement, certains établissements de la ville affichent déjà complet. “Sur notre planning de réservation, si on fait une simulation, à partir du 7 mai pour trois nuits, on voit clairement qu’on est à 0 en termes d’occupation donc nous avons tout vendu”, indique Céline Farricelli, directrice de l’Hôtel Oceania. “En général, les clients restent un jour ou deux, mais là c’est un minimum de trois jours”, ajoute-t-elle.

L’événement a clairement influencé l’activité hôtelière de la ville. Les établissements notent une hausse des réservations beaucoup plus précoce que d’habitude. En moyenne, les réservations ont augmenté de 15% par rapport à l’année dernière.

Un enthousiasme timide pour les épreuves

Pour accompagner l’engouement autour de l’arrivée de la flamme olympique dans la cité phocéenne, plusieurs événements sont organisés. Notamment un concert, avec Soprano et Alonzo sur le Vieux-Port le 8 mai, ou un repas solidaire à Notre-Dame de la Garde.

Contrairement à cet événement, les épreuves olympiques prévues à Marseille ont du mal à attirer. La cité phocéenne accueillera, du 24 juillet au 8 août, dix matchs des tournois de football masculin et féminin au stade Vélodrome, ainsi que les épreuves de voile, de dériveur, de kitsurf, de multicoque ou encore de skiff à la marina olympique du Roucas blanc.

Mais pour l’instant, les hôtels ne sont pas aussi pleins qu’ils l’avaient prévu. Cela est dû à certaines appréhensions ressenties par les touristes.

“Les gens ont peur de l’indisponibilité et d’une politique de prix très agressive. Les gens ont également peur d’une qualité de service qui ne sera pas au rendez-vous, donc il est pour l’instant trop tôt pour dire que les Jeux olympiques vont attirer du monde”, avance Nicolas Guyot, vice-président de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie à Marseille.