2024-01-27 12:39:18
Dans les années 1980, les baby-boomers de l’Ouest et ceux de l’Est se sont séparés. En Occident, le SIDA et Tchernobyl ont été des expériences formatrices ; à l’Est, le tournant a été le tournant décisif de leur biographie collective. Pour un jeune de Bonn ou de Tübingen, le sida était une menace à laquelle on ne pouvait échapper même sans avoir de relations sexuelles homosexuelles. De nombreux baby-boomers connaissaient quelqu’un dans leur monde qui avait contracté le VIH et en était mort. Parmi les noms les plus connus figurent Michel Foucault, le peintre Jean-Michel Basquiat, Freddy Mercury, Arthur Ash, le joueur de tennis, Keith Haring, l’inventeur des « dessins du métro », Klaus Schwarzkopf, l’inspecteur Finke de la scène de crime « Examen de maturité » avec Natassja Kinski. « Ne laissez aucune chance au sida », tel était le nom de la campagne menée par le Centre fédéral d’éducation pour la santé. Le SIDA était une pandémie mondiale qui ne pouvait être stoppée que par des changements de comportement individuels, en particulier chez les jeunes en phase de « moratoire psychosocial » avec toutes sortes d’expériences de vie « psychosexuelles ».
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