Le gouvernement espagnol a annoncé le jeudi 7 mars une aide supplémentaire de 20 millions d’euros pour l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) afin de faire face à la situation humanitaire dramatique dans la bande de Gaza. Philippe Lazzarini, directeur de l’agence onusienne, a exprimé l’espoir que la décision du gouvernement espagnol encouragerait certains des pays ayant récemment suspendu leur aide à reprendre leur soutien, lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre des Affaires étrangères espagnol. Ce direct est désormais terminé.
Un troisième largage aérien d’aide à Gaza en une semaine a été effectué par les Etats-Unis et la Jordanie. Des avions C-130 américains ont largué plus de 38 000 repas dans le nord de Gaza, selon les informations du commandement militaire américain pour le Moyen-Orient, Centcom, partagées sur le réseau social X. Selon l’ONU, la famine menace 2,2 millions d’habitants de Gaza, la vaste majorité de la population, car l’aide humanitaire arrive au compte-gouttes.
Washington estime que les négociations sur une trêve ne sont pas rompues. L’ambassadeur américain en Israël, Jack Lew, a déclaré lors d’une conférence à Tel-Aviv que les divergences s’estompaient et que les négociations se poursuivaient malgré les difficultés. Cette déclaration intervient après que le Hamas a quitté Le Caire estimant que les réponses d’Israël ne répondaient pas à leurs exigences.
La Chine qualifie la situation à Gaza de “honte pour la civilisation” et appelle à un cessez-le-feu immédiat entre Israël et le Hamas. Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a déploré cette tragédie humaine et appelle régulièrement à la paix dans la région.
Les médiateurs internationaux continuent de négocier un accord de trêve entre Israël et le Hamas à Gaza, alors que la guerre a duré cinq mois. Les Etats-Unis, le Qatar et l’Egypte se réunissent au Caire dans l’espoir d’obtenir un accord avant le ramadan dans le territoire dévasté et assiégé.