2024-10-18 19:56:00
Pour comprendre le succès d’un modèle comme la Honda Sh, désormais disponible en trois cylindrées (125, 150 et 350 cc), il suffit de jeter un œil aux données de ventes des neuf premiers mois de cette année. Les trois premières places sont occupées – c’est désormais une habitude – par les trois Sh par ordre croissant de cylindrée, mais ce n’est pas tout : les 30 premiers modèles de scooter du classement ont été vendus pour 115 184 unités ; parmi eux, 28 798 étaient des Sh, soit exactement 25 % ; en d’autres termes, un scooter vendu sur quatre est un Sh. 2024 marque une étape importante pour le scooter japonais, le 40e anniversaire, quatre décennies au cours desquelles le deux-roues Honda est devenu la pierre angulaire de la mobilité à deux-roues dans nos villes.
Sh et l’Italie : un lien profond
Lorsque la Honda Sh 50 deux temps a fait ses débuts en 1984, elle a conquis un marché européen en croissance rapide pour les véhicules à deux roues. Le Sh se caractérise par ses roues à rayons de 16″ de diamètre qui offrent une plus grande stabilité et une plus grande facilité de conduite par rapport aux scooters traditionnels, ce qui le rend idéal pour les rues urbaines irrégulières et très fréquentées. De plus, la plateforme plate et les porte-bagages permettaient de charger des sacs et divers objets.
Le premier modèle a rapidement séduit le public pour sa facilité de conduite, sa légèreté (il pesait 68,3 kg à sec) et sa faible consommation de carburant : il est devenu un choix populaire auprès des jeunes et des navetteurs à la recherche d’un moyen de transport économique et pratique. Avec la deuxième génération (1996-2001), le Sh 100 est arrivé pour satisfaire les demandes de ceux qui voulaient un scooter avec plus de puissance sans sacrifier la maniabilité. En 1996, la production des Sh est confiée à Honda Italia, filiale du géant japonais fondée en 1971 : depuis, les Sh pour l’Europe, construites d’abord dans les usines Honda d’Alost en Belgique, puis à Barcelone, sont produites dans l’usine d’Atessa (Chieti), le seul site de fabrication de deux-roues Honda en Europe qui emploie plus de mille travailleurs et produit huit modèles (pour l’exercice en cours, d’avril 2024 à mars 2025, 141 mille unités sont attendues), dont environ 1/3 sera Sh).
Les années 2000
Le véritable saut de qualité a eu lieu en 2001, lorsque Honda a introduit la troisième génération avec les modèles Sh 125 et Sh 150 équipés de moteurs à quatre temps. Ces modèles sont immédiatement devenus populaires car ils ouvraient également les portes des routes extra-urbaines, y compris les autoroutes, en maintenant la maniabilité et la facilité d’utilisation, ainsi que l’économie d’exploitation (près de 30 km/l). L’injection électronique arrive en 2005, tandis que l’année suivante voit les débuts du Sh300 (remplacé plus tard par la version 350), le « grand » de la famille qui permet d’affronter l’autoroute sans soucis. Au fil des années, Honda n’a cessé de faire évoluer la gamme Sh, en introduisant des technologies au bénéfice de la sécurité et de l’environnement (et du portefeuille) : le système de freinage combiné CBS puis l’ABS (2012), le Start & Stop (2013) pour réduire la consommation lors des arrêts courts, un éclairage LED plus puissant, le système sans clé (2017). En mars 2015, Honda a annoncé que plus d’un million de scooters Sh avaient été vendus en Europe, dans toutes les cylindrées ; dans les premiers mois de 2017, c’est l’usine Atessa qui a dépassé le cap du million de shillings sortant de ses lignes de production et destiné à tous les marchés européens.
Aujourd’hui, 1,2 millions de shillings ont été vendus par Honda en Europe : un chiffre destiné à croître encore pour un modèle japonais mais qui a fait du « made in Italy » sa particularité.
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