2024-11-19 16:36:00
Plus de 2 millions de jeunes ne sont pas protégés contre le virus du papillome humain, responsable de la quasi-totalité des cancers du col de l’utérus et d’une grande partie de ceux de la cavité buccale, de l’oropharynx et du larynx, du pénis, de la vulve, du vagin et de l’anus. Autrement dit, ils n’ont pas été vaccinés contre le VPH, comme l’exige le plan de vaccination.
Il suffit de dire que pour la dernière cohorte de naissance pour laquelle une prophylaxie est prévue – c’est-à-dire celle de 2010, qui aura 14 ans cette année – nous n’en sommes qu’à 38% de couverture chez les femmes et 31% chez les hommes. Bref, loin de l’objectif de couverture de 90 % préconisé par les établissements de santé. Même en ce qui concerne le dépistage du cancer du col de l’utérus, proposé gratuitement tous les trois ans aux femmes entre 25 et 64 ans, l’Italie ne brille pas : une femme sur 10 n’a jamais subi de test de sa vie et 13 % des autres ne l’ont pas fait. donc au cours des trois dernières années.
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« Il nous faut un plan extraordinaire »
Les données sont présentées aujourd’hui à la Chambre des Députés, lors d’une conférence organisée à l’occasion de la Journée mondiale pour l’élimination du cancer du col de l’utérus qui vient de se dérouler (17 novembre), intitulée « Actions pour une Italie sans HPV d’ici 2030 ». Conférence au cours de laquelle la Fondation Aiom (Association Italienne d’Oncologie Médicale) a lancé une proposition avec le soutien de la SItI (Société Italienne d’Hygiène, Médecine Préventive et Santé Publique) : celle d’un plan extraordinaire pour l’élimination des tumeurs liées au VPH grâce à la récupération anti -Vaccinations HPV et dépistage cervical.
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7 500 cancers évitables
«Au total, plus de 7 500 cancers sont causés chaque année par ce dangereux virus – rappelle-t-il. Alessandra Fabimembre du conseil d’administration national de l’AIOM – Il faut ensuite ajouter d’autres cas de maladies comme la dysplasie cervicale, les verrues anogénitales ou les papillomatoses respiratoires récurrentes. Réduire l’incidence de toutes ces pathologies est possible jusqu’à leur éradication complète. » C’est ce que démontrent des pays comme l’Australie, qui atteignent l’objectif d’éliminer le cancer du col de l’utérus, en abaissant le taux d’incidence à moins de 4 cas pour 100 000 habitants.
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Promouvoir les vaccinations anti-HPV
Pour ce faire, la Fondation Aiom et le SItI ont présenté à Montecitorio un document contenant des propositions concrètes. « Le vaccin reste de loin l’outil le plus efficace pour défendre les femmes et les hommes contre le virus oncogène – souligne-t-il. Enrico Di RosaVice-président SITI -. Il peut prévenir plus de 90 % de tous les cas de cancers associés au VPH et est administré régulièrement et en toute sécurité à des millions de jeunes dans le monde. »
Pour promouvoir les vaccinations, il faut impliquer les médecins généralistes, les pédiatres, les pharmaciens, les spécialistes et prévoir la coordination des services de prévention, poursuit le médecin : « Il faut élargir l’accès aux services de vaccination anti-HPV à travers l’identification de nouveaux sites de vaccination, notamment pharmacies de service. Des journées portes ouvertes et autres journées dédiées à la prévention peuvent être organisées, profitant de chaque opportunité de dépistage cervical pour proposer et réaliser gratuitement la vaccination anti-HPV. Celle-ci doit s’adresser notamment aux femmes, âgées entre 30 et 40 ans, non encore vaccinées et participant au dépistage ».
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Les motivations de ceux qui ne se dépistent pas
À l’événement ont également participé une délégation d’associations s’occupant des tumeurs féminines du Groupe Manifeste pour l’élimination des tumeurs liées au VPH (Fondation IncontraDonna, Conseil National de la Jeunesse, Cittadinanzattiva, Fédération Italienne des Associations Volontaires en Oncologie, Fondation IncontraDonna, Fondation Umberto Veronesi). , Think Young, Acto, Lilt, Loto, Europa Donna et PRO Foundation). «L’importance du dépistage est également encore sous-estimée – dit-il Adriana BonifacinoPrésidente de la Fondation IncontraDonna – 22% des femmes qui ne passent pas le test disent qu’elles n’en ont pas besoin tandis que 13% admettent ne pas le faire par paresse.
Mais il y a aussi 15 % qui n’ont jamais reçu de convocation de la part des autorités sanitaires locales. Des problèmes d’organisation persistent donc et doivent être résolus au plus vite. » L’événement d’aujourd’hui offre au Parlement d’importantes suggestions, conclut l’Honorable Parlementaire Annamaria Patriarca (membre de la Commission des Affaires Sociales de Montecitorio), qui a promu la conférence : « Il est possible d’intensifier la lutte contre certaines formes de cancer liés au VPH. Nous devons donc rassembler ces propositions et les mettre en pratique pour réduire les taux d’incidence et de mortalité le plus rapidement possible. »
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