(Bloomberg) – HSBC Holdings Plc est sur le point de conclure un accord avec les régulateurs américains sur l’utilisation par ses employés de services de messagerie non officiels comme WhatsApp pour faire des affaires, selon la banque.
Le prêteur basé à Londres a déclaré que les enquêtes de la Commodity Futures Trading Commission et de la Securities and Exchange Commission avaient abouti à des “règlements de principe” qui étaient désormais soumis à l’approbation finale des régulateurs.
“Nous sommes parvenus à un accord, mais nous en sommes encore aux étapes finales de cet accord”, a déclaré le directeur général de HSBC, Noel Quinn, lors d’un entretien téléphonique. “Nous n’avons pas encore divulgué le règlement final.”
Les banques de Wall Street ont payé plus de 2 milliards de dollars de pénalités liées à l’enquête WhatsApp qui a révélé que le personnel avait utilisé des appareils et des plates-formes de messagerie non autorisés en violation des politiques. Des entreprises telles que Citigroup Inc., Goldman Sachs Group Inc. et Morgan Stanley ont annoncé qu’elles embaucheraient des consultants en conformité pour examiner comment elles surveillent et enregistrent les communications liées au travail.
En Europe, Barclays Plc et Deutsche Bank AG ont déclaré qu’ils réduiraient les primes pour le personnel qui utilisait de manière inappropriée des services de messagerie non autorisés pour faire des affaires officielles. Barclays a déclaré la semaine dernière avoir réduit son pool de bonus de 500 millions de livres sterling (600 millions de dollars) en partie pour punir les employés qui utilisaient abusivement WhatsApp.
–Avec l’aide de Denise Wee.
©2023 Bloomberg LP
