Hyundai Ioniq 6, la berline électrique à l’essai : comment ça se passe et combien ça coûte

Hyundai Ioniq 6, la berline électrique à l’essai : comment ça se passe et combien ça coûte

La Ioniq 6 est une berline électrique profilée qui commence à structurer la gamme des modèles électriques natifs de Hyundai, qui ne peut manquer de se décliner de bien des façons comme le suggère l’ancêtre de la lignée, ou le crossover Ioniq 5, et comme le confirme le suv annoncé grande taille avec une cabine pour sept personnes Ioniq 7, qui fera ses débuts l’année prochaine. Par la suite, la gamme s’étoffera assez rapidement avec d’autres modèles de tailles, de personnalités et de styles différents.

Hyundai Ioniq 6, la radiographie de la gamme

Sous une ligne originale au point de susciter des opinions divergentes car elle est le résultat de l’entrelacement d’éléments stylistiques qui s’inspirent du passé et d’autres qui viennent du monde aéronautique avec une attention portée à la nième puissance placée vers l’aérodynamique qui atteste le Cx de une valeur proéminente (0,21), la Ioniq6 cache l’état de l’art des technologies destinées aux voitures full-électriques du groupe Hundai-Kia. Notamment la plateforme modulaire E-Gmp conçue pour supporter des modèles de différents types et tailles, le réseau électrique 800V qui permet de recharger des batteries jusqu’à 77,4 kWh de 10 à 80% en seulement 18 minutes avec un 350 kW, en une heure et dix minutes à partir d’un système de 50 W et en un peu plus de sept heures à partir d’une unité de courant alternatif de 11 kW. De plus, l’Ioniq 6 propose également la fonction Vehicle to Load, alias V2L, qui permet à la voiture de fournir plus de 3,5 kW d’énergie à des appareils externes. La gamme propose trois choix de groupes motopropulseurs et deux options de traction. À la base se trouve la version monomoteur à propulsion arrière 53,3 kWh Rwd avec 151 chevaux, puis passe à la variante 77,4 kWh également à propulsion arrière avec 229 chevaux et culmine avec le bimoteur Ioniq 6 Awd avec tous -roues motrices 77,4 kWh avec 325 CV. Les dénominations mettent en avant la capacité des batteries de chaque Ioniq 6 qui, en s’associant aux puissances de leurs groupes motopropulseurs, donnent lieu par conséquent à des autonomies spécifiques qui vont en cycle mixte de 429 kilomètres de la version la moins puissante jusqu’aux 614 kilomètres promis par la Ioniq 6 qui se positionne au centre de l’offre, tandis que dans le cas de la variante la plus puissante, la distance atteint 583 kilomètres. En ne considérant que l’utilisation en cycle urbain, les autonomies vont de 586 à 777 kilomètres. Pour conserver une bonne quantité d’électrons dans la batterie, la Ionqi6 propose également trois niveaux de récupération d’énergie au ralentissement, dont le plus incisif déclenche le mode mono-pédale et différentes logiques de configuration du véhicule : Eco, Confort et Sport. La version AWD permet également de choisir entre trois réglages différents du système de traction : la transmission intégrale permanente, la transmission intégrale automatique qui répartit l’entraînement entre les deux essieux selon les besoins et l’exclusion de l’avant. Bien entendu, il transforme cette Ioniq 6 en propulsion, réduisant ainsi la consommation électrique. Enfin, la Ioniq 6 est la première Hyundai à proposer la fonction Plug & Charge dans des stations désignées, qui permet de connecter son véhicule et de le recharger sans avoir besoin d’une application ou d’une carte de recharge, ce qui permet de gagner du temps. Pour activer le service proposé par un prestataire tiers, une fonction spécifique doit être activée sur votre compte Charge myHyundai.

Hyundai Ioniq 6, berline profilée qui cache un grand salon

Longue de 4,85 mètres, large de 1,88 mètre, haute de 1,49 mètre, presque comme un coupé traditionnel et avec un empattement de 2,95 mètres, la Ioniq 6 offre beaucoup d’espace et donc beaucoup de confort à l’intérieur pour tous les passagers. Le style moderne du mobilier suit celui de la Ioniq 5 et est rehaussé par les ailettes aux extrémités de la planche de bord qui abritent les affichages des caméras optionnelles qui remplacent les rétroviseurs extérieurs, mais avec lesquelles il faut se familiariser depuis si les écrans sont bien positionnés, l’habitude pousse le regard à chercher les rétroviseurs traditionnels à l’extérieur de la fenêtre, et depuis les deux écrans de 12,3″ de l’instrumentation configurable du système d’infodivertissement, à partir desquels les fonctions et les services de l’Ioniq6 sont gérés après avoir fait défiler de nombreux sous-menus. Le système est constamment mis à jour avec la technologie OTA et intègre également la navigation avec la planification d’itinéraire basée sur les points de charge, également pour préchauffer de manière appropriée la batterie. Sur le haut de gamme Ioniq6, le chapitre de la numérisation est complété par un affichage tête haute avec des graphiques clairs et faciles à lire dans toutes les conditions d’éclairage. L’ergonomie n’est pas au top car de nombreux interrupteurs sont disséminés sur le tableau de bord et sur la console centrale, qui abrite également ceux des lève-vitres. L’environnement est fini avec soin mais la présentation est affectée par la mise en avant presque ostentatoire donnée à la création de plusieurs composants avec des matériaux verts peu agréables au toucher et à l’oeil un peu feutrés pour une voiture de cette catégorie et peut être envahie par différentes teintes “synthétiques” qui accompagnent le fonctionnement du groupe motopropulseur. Parmi ceux-ci, il y en a aussi un qui reproduit un son similaire à celui d’un vaisseau spatial. Côté praticité, la Ioniq6 ne déçoit pas dans l’habitacle grâce à la présence de nombreux rangements, tandis que la capacité du coffre de 401 litres n’est pas suffisante pour une voiture de gabarit similaire et qui peut aisément accueillir cinq personnes.

Hyundai Ioniq 6, les photos du test du flagship électrique

Hyundai Ioniq 6, les photos du test du flagship électrique

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Hyundai Ioniq 6, en tant que version à quatre roues motrices la plus puissante

Capable de pousser la Ioniq 6 Awd jusqu’à 185 par heure avec une consommation moyenne de 16,9 kWh/100 km, le groupe motopropulseur a une puissance, 325 chevaux, et un couple de 605 Nm qui contrent bien les effets de masse qui dépasse 2 100 kg et donne à la voiture un tempérament plutôt désinvolte, mais qui ne cède pas à la tentation de susciter des émotions fortes. En fait, cette Ioniq 6 vise à offrir une motricité instinctive dans toutes les conditions de conduite, un confort vraiment bon qui diminue un peu uniquement sur les bosses rencontrées à basse vitesse plus pour les jantes 20″ que pour le calibrage de set-up. La configuration est cependant plutôt rigide pour contenir le roulis et, avec l’empattement, tant que celui de voitures encore plus grandes optimise le dynamisme et la fiabilité de conduite, mais n’affecte pas trop l’agilité. En effet, malgré sa puissance et son équilibre général, le vaisseau amiral de la gamme Ioniq ne prétend pas étonner par son agilité en virage, mais plutôt celle d’être un excellent compagnon sur les longs trajets et dans une utilisation quotidienne tranquille où il peut aussi compter sur un mode pédale dans le trafic pour rouler pour ne pas trop brouiller entre l’accélérateur et les freins et, en même temps, recharger la batterie.

En savoir plus

Dans l’ensemble, la Ioniq 6 offre une maniabilité rassurante et des sensations typiques du monde Bev, résultat des poussées rapides et linéaires du groupe motopropulseur quel que soit le niveau de puissance. côté consommation, au terme de notre essai de 130 km qui s’est déroulé entre Madrid et la périphérie de la ville, nous avons relevé 18,7 kWh/100 km et une autonomie qui est passée de 459 à 333 km.

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