Idrissa Seck critique la lettre des intellectuels suite aux violences au Sénégal

Un certain nombre d’intellectuels ont récemment pris la parole à la suite des violences qui ont éclaté au Sénégal. Felwine Sarr, Boubacar Boris Diop et Mbougar Sarr ont écrit une lettre qui a suscité de nombreuses réactions négatives. Le président du parti Rewmi a pris position sur cette lettre en critiquant sévèrement son manque de nuance, d’équilibre et d’équité. Selon lui, les trois intellectuels se sont exprimés comme s’ils parlaient sous la dictée d’un autre maître que la vérité, sans doute pour donner du crédit à leur parole partisane. Il rappelle toutefois que les intellectuels doivent faire preuve d’humilité et de modestie, car ils ont peu de science et doivent s’adresser à un public de lecteurs capables de détecter les motivations les plus secrètes.

Idrissa Seck souligne que le Sénégal est une grande nation démocratique qui peut connaître des crises violentes, comme cela s’est produit en France avec les gilets jaunes ou aux États-Unis avec l’attaque du Capitole. Toutefois, il insiste sur le fait que le président a une mission urgente : celle de protéger la république, ses institutions, sa constitution, ses lois, ses citoyens et leurs biens. Toute violation de ces principes serait considérée comme une trahison.

Le sujet du troisième mandat reste central, mais il ne peut être envisagé que si le président annonce sa candidature, si le conseil constitutionnel valide sa candidature et si le peuple l’approuve. Idrissa Seck critique également les comportements irresponsables de certaines personnalités politiques qui ont appelé à l’insurrection et manqué de respect envers les magistrats et les lois du pays. Il souligne que de tels comportements minent l’État de droit et la justice, et ne peuvent être tolérés. Enfin, il condamne les violences actuelles qui ont causé la mort d’innocents sénégalais, en rappelant que ces actes ne peuvent être justifiés par aucun motif politique.