Si vous ne disposez que de quelques secondes, lisez ces lignes :
- Il circule sur les réseaux sociaux qu’à partir du 1er janvier, les utilisateurs du portefeuille virtuel devront effectuer des démarches supplémentaires auprès de l’ARCA pour justifier les transferts dépassant 400 000 pesos. C’est faux.
- Depuis 2018, les portefeuilles virtuels sont tenus de signaler les mouvements et soldes des comptes à l’ARCA (anciennement AFIP) lorsqu’ils dépassent certains montants. Cependant, ce régime n’implique pas que les clients du portefeuille virtuel doivent effectuer des procédures supplémentaires.
- De plus, la valeur qui apparaît dans l’image virale correspond à décembre 2024. Depuis le 1er janvier 2025, les portefeuilles virtuels doivent déclarer les revenus et dépenses réalisés par leurs clients lorsque l’opération dépasse 600 000 $.
Des messages circulent sur les réseaux sociaux disant : « Pour effectuer le changement, vous devez faire une déclaration sur l’honneur », « Vous avez voté pour plus de liberté et maintenant vous devez justifier du transfert du loyer ».
Les publications sont accompagnées d’une image provenant prétendument du cabinet de conseil RGV qui indique : « Désormais, l’ARCA (Agence de collecte et de contrôle des douanes) exige une justification légale pour les transferts de montants supérieurs à 400 000 $ effectués via des portefeuilles numériques tels que Payment Market ».
C’est faux. Depuis 2018, les portefeuilles virtuels sont tenus de signaler les mouvements et soldes des comptes à l’ARCA (anciennement AFIP) lorsqu’ils dépassent certains montants. Cependant, contrairement à ce qu’indiquent les publications virales, ce régime n’affecte « en aucune manière » les clients des banques et des portefeuilles virtuels. « Il s’agit simplement d’un régime d’information auquel les entités doivent se conformer. » indien l’organisme.
De plus, la valeur qui apparaît dans l’image virale correspond à décembre 2024. Depuis le 1er janvier, les portefeuilles virtuels doivent déclarer les revenus et dépenses réalisés par leurs clients lorsque l’opération dépasse 600 000 $.
Pourquoi cette désinformation ?
Comme expliqué À carreaux dans cette notela procédure de reporting des opérations des banques et des portefeuilles virtuels a commencé à être appliquée en 2018, à partir du Résolution 4298 de l’ARCA (à l’époque appelée Agence fédérale des recettes publiques -AFIP-).
La réglementation couvre, entre autres, les entités bancaires, les fonds communs de placement (catégorie dans laquelle se trouvent les portefeuilles virtuels) et les courtiers en valeurs mobilières.
Entre autres choses, les entités doivent informer l’ARCA des ajouts, suppressions et modifications de comptes et des mouvements qu’elles effectuent en fonction de certains montants qui sont automatiquement mis à jour tous les 6 mois en fonction de l’inflation.
Dans le cas des virements, les entités virtuelles et les portefeuilles doivent informer l’ARCA des opérations effectuées, des montants et du type de mouvement, ainsi que du compte émetteur et de destination, entre autres informations.
Au 1er janvier, selon ARCA a rapportéles portefeuilles virtuels doivent déclarer les revenus et dépenses réalisés par leurs clients lorsque l’opération dépasse 600 mille dollars. Dans le cas des banques, elles doivent faire de même si la consommation des cartes de débit dépasse ce montant. Avant les modifications, la limite était de 400 000 $.
De plus, la limite mensuelle des transferts vers et depuis les portefeuilles virtuels a été mise à jour de 2 millions de dollars.
Cependant, contrairement à ce qui circule de manière virale, ce régime n’affecte « en aucune façon » les clients des banques et des portefeuilles virtuels.
Gabriela Russo, présidente du Conseil professionnel des sciences économiques de la ville de Buenos Aires, a souligné dans cette note que « des transferts peuvent être reçus pour n’importe quel montant. En cas de dépassement des sommes prévues au régime d’information, ils seront signalés à l’AFIP.
Le spécialiste a également précisé que les clients n’auront à effectuer aucune procédure, étant donné que “les informations concernant les transactions sont à la charge des administrateurs du portefeuille virtuel”.
Cependant, il a averti que si les mouvements ne sont pas cohérents avec la situation financière du client (c’est-à-dire si des transferts sont effectués qui ne peuvent être justifiés par les revenus déclarés au trésor), “un processus d’inspection commence.”
ARCA possède différents types de contrôles et peut être initié de 3 manières : assignations à comparaître, vérifications ou inspections.
Dans le premier cas, le contribuable est sommé de fournir des réponses et de présenter des documents justifiant sa situation financière. Dans le second cas, une demande écrite est adressée au contribuable, lui accordant un délai pour répondre aux incohérences détectées afin de fournir la documentation requise. Et dans le cas d’une inspection, commence un processus d’examen, de contrôle et de vérification qui incombe aux contribuables et, généralement, se déroule à leur domicile.
D’où vient la désinformation ?
Les messages désinformateurs sont accompagnés de l’image d’un prétendu message du cabinet de conseil RGV, présenté sur les réseaux sociaux comme un cabinet comptable dédié au conseil aux entreprises, basé à Morón.
Sur un profil Instagram associé au cabinet (dont À carreaux n’a pas pu prouver sa véracité), une image a été publiée en décembre dernier qui indique : « Désormais, l’ARCA exige une justification légale pour les transferts de montants supérieurs à 400 000 $ ». Par ailleurs, le message prévient que « si vous dépassez ces montants, vous devrez présenter des justificatifs tels que des fiches de paie, des factures ou des revenus de retraite ».
Bien que les valeurs indiquées dans l’image étaient correctes en décembre 2024, ce que dit le texte d’accompagnement n’est pas vrai. À carreaux Il a contacté le consultant, mais jusqu’à la publication de la note, il n’a reçu aucune réponse.
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que de la désinformation circule sur ce sujet. En novembre dernier, ce média démentait cette note qu’après le passage de l’AFIP à l’ARCA, la première résolution du nouvel organisme a été d’augmenter les contrôles sur les portefeuilles virtuels et de limiter les transferts à 400 000 dollars.
Ce contrôle fait partie du initiative Vérificateur de faits tiers de Facebook en Argentine. Dans le cas de photos et de vidéos, nous travaillons avec des images falsifiées ou prises hors contexte et nous analysons toujours les images avec le texte avec lequel elles ont été présentées.