La directrice de l’école primaire autonome René Magritte à Schaerbeek, Laetitia Malisoux, affirme que l’idée de proposer des cours de néerlandais à tous les élèves est irréalisable. Elle explique que trouver des professeurs de néerlandais est déjà difficile et qu’il serait impossible d’en trouver qui soient capables d’enseigner un autre domaine dans cette langue. De plus, les hautes écoles ne forment plus les futurs instituteurs en néerlandais depuis des années, ce qui rend la mise en place de cette idée très difficile. Même si un enseignant est bilingue, il perdrait de l’argent s’il n’avait pas de certification reconnue par la Fédération Wallonie-Bruxelles qui le prouverait. Engager des professeurs flamands ou des néerlandophones qui exercent ou ont exercé un autre métier n’est pas une solution viable, car l’enseignement nécessite des compétences spécifiques qui ne sont pas donné à tout le monde. De plus, engager des professeurs du nord du pays est possible, mais ce n’est pas une solution idéale, car il y a une différence salariale entre la Flandre et la partie francophone de Bruxelles. Enfin, la pénurie de professeurs est un problème que la Flandre doit également affronter.
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