Il existe de nombreuses différences en matière de sécurité des patients entre les pratiques générales

Il existe de nombreuses différences en matière de sécurité des patients entre les pratiques générales

Les pratiques générales diffèrent généralement les unes des autres en ce qui concerne la sécurité des patients. Nous voyons que cela peut être amélioré sur un certain nombre de points. En médecine générale, par exemple, une plus grande attention pourrait être accordée aux lésions rénales chez les personnes âgées et à l’utilisation d’anti-inflammatoires et d’anticoagulants par les patients dont la fonction rénale est réduite. C’est la conclusion d’une recherche de Nivel récemment publiée dans la revue Huisarts & Wetenschap.

Nous avons défini six « indicateurs de sécurité » pour signaler les axes d’amélioration possibles en matière de sécurité des patients en médecine générale. Nous avons calculé la valeur de ces six indicateurs à l’aide de données de soins régulièrement enregistrées auprès de médecins généralistes qui participent aux enregistrements de soins primaires de Nivel.

Points d’amélioration de la sécurité des patients dans les cabinets médicaux
Les points d’amélioration suivants ressortent du calcul des six indicateurs :
1. surveillance plus cohérente des lésions rénales chez les personnes âgées
2. plus d’attention à l’utilisation des AINS (médicaments anti-inflammatoires qui ont également un effet analgésique et antipyrétique) par les patients dont la fonction rénale est réduite
3. plus d’attention à l’utilisation de salicylates (médicaments qui neutralisent l’action des plaquettes sanguines et ont donc un effet anticoagulant) par les patients dont la fonction rénale est réduite
4. plus d’attention à l’utilisation des AINS par les patients souffrant d’insuffisance cardiaque
5. lutter contre l’utilisation chronique d’antiacides
6. être prudent lors de la prescription de benzodiazépines aux personnes âgées

Les informations miroir peuvent fournir des outils d’amélioration

Il y avait des différences claires entre les pratiques des médecins généralistes sur les six indicateurs calculés. L’écart entre les pratiques s’élevait à 20 %. Cette variation peut dépendre de nombreux facteurs. Dans la mesure où la variation qui existe entre les pratiques ne peut être réduite aux caractéristiques des pratiques, les médecins généralistes auraient intérêt à réfléchir sur ces six indicateurs. Nos « informations miroirs » peuvent aider les médecins généralistes à élaborer des politiques visant à améliorer la prestation de soins sur les points mentionnés.

À propos de l’enquête

Les données utilisées proviennent de Nivel Primary Care Registrations. Les données concernent 346 cabinets de médecine générale avec 1 060 618 patients enregistrés en 2019. Les patients reflètent bien la population néerlandaise en termes d’âge et de sexe. Le nombre de patients, de cabinets et d’années analysés diffère selon l’indicateur.

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