Il manque 130 lits à Perrino

BRINDISI – En 1996, l’hôpital Di Summa de Brindisi comptait 867 lits actifs, définis comme “fonctionnant” dans une ancienne résolution de l’entreprise hospitalière de l’époque. Il y a quelques jours, le conseil régional des Pouilles a définitivement approuvé le règlement “mise à jour du réseau hospitalier“, après un passage à la Commission. À Perrino, il devrait y avoir 657 lits actifs. Il est dommage qu’en juin dernier la situation photographiée ait montré un manque de 134 places par rapport à cet objectif. Bref, à l’hôpital de Brindisi les places sont virtuelles. Comme le personnel. Si, absurdement, ces postes manquants étaient activés demain, avec quels médecins, avec quels infirmiers, avec quels agents de santé les patients seraient-ils assistés ?

Après tout, hier, lundi 7 octobre 2024, les syndicats du secteur de la santé ont été accueillis en préfecture. Leurs revendications sont les mêmes depuis le début des troubles en juillet. En fait, ils sont identiques depuis des années. Et elles vont de pair avec les différentes alertes lancées par l’Ordre des Médecins. Trois demandes avant tout : le recrutement urgent de personnel médical, infirmier et de santé, pour combler les manques de personnel et assurer une couverture adéquate des équipes, et l’activation immédiate des lits prévus par la résolution régionale, en plus du renforcement des structures existantes pour éviter d’autres inefficacités et problèmes critiques dans le domaine des soins de santé. Aussi parce que les demandes vont de pair.

Revenant au règlement approuvé par le conseil le 3 octobre, il se base sur arrêté ministériel numéro 70 d’avril 2015qui a défini le « Règlement définissant les normes qualitatives, structurelles, technologiques et quantitatives relatives aux soins hospitaliers ». C’est une sorte de bible de la santé publique (mais qui donne également des indications aux particuliers), qui établit diverses « barrières » à respecter. La réglementation régionale indique à son tour les lits hôpital par hôpital. Dans la région de Brindisi il devrait y avoir 1074 places dans le publicdont 909 soins aigus, 105 réadaptation et 60 soins de longue durée.

Le document inclut Perrino, Camberlingo, l’hôpital d’Ostuni et le centre de rééducation Ceglie Messapica. Prenant en considération le Perrinohôpital de deuxième niveau, la comparaison avec la situation factuelle de juin 2024 c’est alarmant. Dans Chirurgie générale il y avait en effet 23 lits, neuf autres étaient prévus, ce n’est pas peu, compte tenu de la nature délicate du département. Dans Gériatrie il y en avait 30, 15 de moins donc. Gastro-entérologie c’est un service « fantôme » qui n’exerce que des activités ambulatoires : zéro place effective en juin, attendue : dix.

Cela mérite une discussion séparée Obstétrique et gynécologie. Les places prévues par le plan sont de 50, en juin à Perrino il y avait 38 places. Douze de moins, alors ? Non, plus en réalité, car les 32 du Camberlingo di Francavilla n’existent que sur papier. Il manque donc dans la région de Brindisi 54 places, avec une nette surcharge pour les médecins de Brindisi. Le Covid est cependant passé sans laisser de trace dans la santé publique. Au moment de la pandémie, tous les politiques ont juré : plus jamais au dépourvu, les thérapie intensive il doit y avoir plus de lits. Combien y en avait-il en juin à Perrino ? Seize. Combien sont prévus ? Le plan en dit 39, 23 de plus. Avec ces chiffres, on comprend pourquoi lorsque l’on parle de santé publique dans la région de Brindisi et au-delà, le conditionnel s’impose.

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