Il n’est pas nécessaire que ce soit Taylor Swift

Identifier les bons expéditeurs est crucial pour le succès d’une campagne. Le nombre de followers est moins important. Même les micro-influenceurs comptant quelques centaines ou quelques milliers de followers pourraient être efficaces, explique Nichole Brandt, patronne de Ryegrass. Ce qui est plus important, c’est l’ancrage dans la communauté cible – et la tonalité de la personnalité Internet. « Politiquement léger » est ce que Brandt appelle l’influenceur idéal pour la campagne électorale. Quelqu’un qui ne publie pas régulièrement des articles sur la politique, mais qui a déjà fait preuve d’une certaine orientation dans le passé. “Pour nos clients démocrates, il s’agirait de quelqu’un qui aurait pu assister à une manifestation Black Lives Matter ou publié quelque chose sur le droit à l’avortement”, dit-elle. Pour identifier ces influenceurs sur les marchés cibles, l’entreprise utilise un logiciel d’IA développé par XOMAD. Les influenceurs sont largement libres de créer les posts. “Nous voulons que les messages soient aussi authentiques que possible”, explique Brandt. “C’est en fin de compte la raison pour laquelle nous travaillons avec eux.” Les contributions doivent encore être approuvées avant d’être publiées – mais surtout pour qu’elles ne violent pas les exigences légales de l’autorité de surveillance des élections FEC. Les collègues qui travaillent avec les Républicains adoptent la même approche.