Il n’y a pas de fonds, le ministère de l’Économie dit non à l’accélération de la liquidation des entreprises publiques

Il n’y a pas de fonds, le ministère de l’Économie dit non à l’accélération de la liquidation des entreprises publiques

2024-03-22 20:49:07

Accélérer le paiement des TFR et TFS en obligeant l’État à régler les comptes dans un délai de 3 mois ? Cela ne peut pas être fait. Le ministère de l’Économie met fin au projet de loi bipartisan visant à avancer les indemnités de départ des fonctionnaires. Sur cette mesure, la Comptabilité générale de l’État a émis un “avis contre” la mesure, gelant les attentes de milliers de fonctionnaires qui, dans le meilleur des cas, récupèrent leur argent au plus tôt un an après avoir quitté leur emploi. Il va sans dire que des raisons financières expliquent le refus du ministère dirigé par Giancarlo Giorgetti, membre de la Ligue du Nord. Bref, il n’y a pas de fonds. «La réduction des délais de
paiement du Tfs/Tfr de 12 à 3 mois et réévaluation des limites de montant pour le décaissement de celui-ci en plusieurs fois
“Le traitement – lit-on dans la note de la Direction de la Comptabilité – détermine des effets de dégradation sur les soldes des finances publiques, notamment en termes de besoins et de dette nette, qui ne sont pas couverts”.

Ces coûts sont chiffrés à 3,8 milliards pour cette année. Le Bureau des Comptes note également que “l’effet rétroactif pourrait alimenter les litiges et donc entraîner des charges supplémentaires”. Jeu fermé ? Ce n’est pas sûr. «Maintenant, nous allons essayer de travailler sur une proposition alternative, qui n’aura pas d’impact significatif sur les flux de trésorerie», disent les sources majoritaires. Lequel devra corriger la structure du projet de loi.

Actuellement, pour des montants allant jusqu’à 50 000 euros, il faut attendre un an, entre 50 000 et 100 000 euros, il faut attendre 24 mois. Ce qui devient 36 mois pour le montant supérieur à 100 mille euros. Le projet de loi réévalue plutôt ces seuils en fonction de l’inflation accumulée depuis l’entrée en vigueur de la loi.

La première tranche passerait donc de 50 mille à 63.600 euros, tandis que le seuil de 100 mille euros serait révisé à 127.200 euros. En attendant des nouvelles positives, aujourd’hui le seul moyen pour les fonctionnaires de monétiser rapidement leur TFS est de contacter les banques ou l’INPS pour demander un prêt garanti par la liquidation. L’Institut de sécurité sociale accorde une aide au taux « apaisé » de 1 pour cent. L’ABI a cependant signé un protocole d’accord avec le gouvernement pour accorder un prêt à un taux préétabli égal au Rendistato majoré d’un écart de 0,4 pour cent.

Les dernières données générales du Rendistato publiées par Baca d’Italia étaient d’environ 3,5 pour cent, ce qui signifie que l’avance Tfs dans la banque coûte aujourd’hui 3,9 pour cent. Mais dans un arrêt rendu il y a quelques mois, les juges constitutionnels ont voulu souligner que ce mécanisme de prêt ne résout en rien la question des retards de paiement. En fait, la seule façon pour les salariés d’obtenir immédiatement leur indemnité de départ est de demander un prêt coûteux. C’est donc presque un paradoxe que l’INPS soit aussi celui qui accorde le prêt, si l’on considère que le Tfs n’est rien d’autre que la « rémunération différée » du travailleur due à ce dernier du même Institut.



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