« Il reste beaucoup de points à chercher ! »

Arrivé l’été dernier de Hazebrouck auréolé d’un titre de meilleur marqueur de N1 élite, Julien Cadel a rapidement trouvé ses marques au sein du collectif sarrebourgeois. Malgré les difficultés actuelles de l’équipe, il se sent très bien au sein du club se montre confiant en l’avenir de l’équipe avant d’affronter Istres. Formaté pour remonter en Starligue, l’adversaire du soir s’annonce redoutable avec l’ancien Sarrebourgeois Geoffrey Carabasse. Battus à Sélestat la semaine passée (31-24), les visiteurs chercheront à rebondir.

Comment expliquer ces deux dernières défaites et surtout l’écart au score ?

« Ce n’est pas simple et chacun pourra avoir sa réponse. Pour moi, il y a d’abord le contexte et la qualité des adversaires. Sélestat est une des pointures du groupe et Cherbourg est un adversaire difficile qui est toujours très difficile à bouger dans son fief, devant son nombreux public. Ils avaient de plus une défaite à Billère à faire oublier. De notre côté, on est passé en partie à travers. On a été trop tendre en première période face aux Alsaciens et pas assez consistant dans la Manche où on a déjoué. Il y a aujourd’hui des trous d’air dans nos matches qu’on est incapable de maîtriser. On doit admettre que, sur la base arrière notamment, on manque de rotations et que, pour le moment, on n’est pas capable de tenir 50-60 minutes au niveau de nos adversaires. Chaque match de Proligue est un combat et la moindre faiblesse est exploitée par l’adversaire. C’est la loi du sport.  »

Faut-il être inquiet pour le SMSHB ?

« Cela peut paraître paradoxal mais je ne le suis pas. Personnellement, je me sens très bien physiquement et mentalement. J’aimerais apporter plus de régularité et j’y travaille. J’ai une grande confiance en ce groupe. Il n’y a pas de cassure, on bosse sérieusement, tout le monde y met du sien, on progresse, même si les résultats ne suivent pas pour le moment. Alors, bien sûr, il y a des choses à améliorer. Mais on s’adapte à chaque match aux absences et aux adversaires. Il nous manque la régularité, la capacité à passer les temps faibles du match sans trop de casse. Mais, en même temps, il reste encore beaucoup de points à chercher dans ce championnat. Il n’y a pas lieu d’être inquiet à ce stade de la saison.  »

Alors comment inverser la tendance ?

« Il n’y a pas de recette miracle. Il faut tirer les leçons des matches passés, même si parfois c’est douloureux de revoir les images. Surtout, il ne faut pas rester bloqué sur les défaites, aussi cuisantes soient-elles, ne pas se laisser abattre. C’est au staff et à l’équipe de trouver les solutions. Et bosser, bosser, pour progresser encore. J’y crois. En tout cas on fait tout pour être à la hauteur.  »