Ils découvrent la cause possible de l’extinction d’un groupe de conifères à la fin du Crétacé

Ils découvrent la cause possible de l’extinction d’un groupe de conifères à la fin du Crétacé

2023-11-20 13:45:50

Frenelopsis était un genre de conifères du Mésozoïque très abondant au Crétacé, il y a entre 145 et 66 millions d’années, sur les îles et les continents qui bordaient l’ancienne mer tropicale de Téthys, précurseur de la Méditerranée. Ces plantes, d’apparence similaire aux genévriers actuels, vivaient en populations denses, presque monospécifiques, dans les zones humides d’eau douce et saumâtre, où elles produisaient une grande quantité de biomasse.

Une étude réalisée par l’équipe dirigée par Josep Marmi, de l’Institut catalan de paléontologie Miquel Crusafont, a montré que ce conifère présentait un premier stade expansif et une biodiversité élevée au Crétacé inférieur (il y a entre 145 et 100 millions d’années), suivi par un long déclin à la fin du Crétacé (il y a entre 100 et 66 millions d’années).

L’équipe est composée d’experts en paléobotanique du Département de dynamique de la Terre et des océans (Université de Barcelone), de l’IRBio et du groupe de recherche sur les écosystèmes de dinosaures (Institut catalan de paléontologie Miquel Crusafont).

L’actuelle péninsule ibérique, alors ibéro-armorique, une paléoîle de l’archipel de la mer de Téthys, était un foyer important de spéciation des membres du genre Frenelopsis, à la fois avec des espèces endémiques et d’autres ayant une large répartition géographique.

Les derniers représentants de ce conifère remontent au Crétacé terminal des Pyrénées (il y a environ 68 à 70 millions d’années), où ses restes végétatifs très abondants étaient des précurseurs du lignite exploité, par exemple, dans les mines de charbon de Fígols, Vallcebre. et Saldes (Catalogne).

Image principale : Détail d’un entre-nœud montrant une extrémité libre d’une feuille repliée vers le bas (A) et une cuticule de Frenelopsis montrant les stomates enfoncés et alignés (B). (Images : Université de Barcelone / Institut Catalan de Paléontologie Miquel Crusafont)

Contrairement à ce que l’on pourrait attendre, le pollen de ce conifère appelé Classopollis n’a été trouvé dans aucun des sites du Crétacé terminal des Pyrénées, bien qu’il s’agisse d’un pollen gros et résistant, produit en grande quantité.

Cette absence, combinée au fait que des grains de pollen avortés sont détectés dans certains sites plus anciens, a conduit à émettre l’hypothèse que les dernières populations de Frenelopsis des Pyrénées ne se reproduiraient que par voie végétative et survivraient comme reliques sur le paléoisland.

Pour confirmer cette hypothèse de stérilité mâle, il faut poursuivre les recherches sur le pollen de Classopollis du Crétacé terminal des Pyrénées.

L’étude est intitulée « Histoire évolutive, biogéographie et extinction du conifère cheirolepidiacé du Crétacé, Frenelopsis ». Et cela a été publié dans la revue académique Evolving Earth. (Source : Institut Catalan de Paléontologie Miquel Crusafont)



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