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“Kostov privatise à nouveau”.
C’est ainsi que le célèbre journaliste Kevork Kevorkian a intitulé sa dernière analyse publiée sur sa page Facebook officielle. Voici ce qu’il écrit d’autre :
Il y a peu de temps, vers 20 heures, l’ancien chef adjoint de notre renseignement militaire, Nikolay Rusatev, a giflé nos médias veules.
Ils l’avaient invité à la suite de BTV News pour commenter le bombardement du pont de Crimée et l’intervention de la Bulgarie dans cet attentat.
Rusatev a déclaré que la vérité sur la guerre en Ukraine est la victime d’une opération de relations publiques géante et mondiale.
Et le monde ne sait pas du tout pourquoi la guerre a commencé, quelle en est la raison.
Yuksel et Victoria étaient visiblement gênés. Yuksel s’est embourbé dans une question qui n’a servi à rien.
Rusatev a également déclaré que les autorités bulgares devraient faire très attention à ce qu’elles disent. Une recommandation très pertinente.
Comme nous sommes un pays écorché – et plutôt pas -, nous pouvons faire beaucoup de conneries, c’est clair.
Une autre chose est plus importante : Rusatev a simplement rappelé que les médias, dans l’état où ils se trouvent, ont depuis longtemps perdu leur utilité en tant que chroniqueurs fiables. L’histoire ne peut pas du tout compter sur eux.
Contrairement à Ivan Kostov, qui a aussi privatisé l’Histoire. Pour cela – dans la suite du mémo, vers 23 heures. En attendant, parlons de l’interview de Rusatev.
