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Ils ont relâché l’homme qui transportait du talc et la gendarmerie l’a pris pour de la cocaïne.

by Nouvelles

2024-11-01 14:39:00

“La sécurité de notre pays a une longueur d’avance sur les criminels ! Ils le font, ils paient pour cela”, avait commenté le ministre de la Sécurité sur le réseau social. Patricia Bullrichquand il y a 3 semaines une opération de gendarmerie a arrêté Maximiliano Acosta (42 ans), qui voyageait dans un bus longue distance avec, soi-disant, “2 kilos 444 grammes de cocaïne”, cachés dans 18 conteneurs de talc.

A partir de ce moment, un martyre commence pour lui et sa famille. L’homme a été rapidement placé en détention préventive et pendant des jours on ne savait absolument pas où il se trouvait. “Nous avons passé deux jours sans savoir où était Maxi.ils l’ont maltraité. Ils parlaient de trafic de drogue. Ils ne l’ont pas laissé aller aux toilettes, ils lui ont volé toutes ses affaires, son argent et sa veste. J’ai parlé au parquet et ils m’ont dit qu’ils allaient s’occuper de lui. Ils m’ont menti. Puis ils l’ont relâché au milieu de la route 7 et il a dû demander de l’aide à un automobiliste”, ont-ils détaillé depuis leur environnement familial.

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Après trois semaines de martyre, le 23 octobre il a été libéré grâce à l’intervention du juge. Alberto Carelli, qui a confirmé que le talc était bien du talc et l’a rejeté sur-le-champ. Selon ce qui a été rapporté dans différents médias, le licenciement et la libération de l’homme reposaient sur un deuxième test de laboratoire par la police fédéraleavec l’aide du parquet des affaires simples, de l’unité fiscale de Mendoza. Après deux semaines de détention préventive, Acosta a obtenu des résultats négatifs.

Mercredi 2 octobre, un communiqué de la Gendarmerie rapporte qu’après un contrôle « ils ont détecté qu’un citoyen transportait dans ses affaires des récipients de talc pour l’hygiène personnelle » et précise : « En présence de témoins, et avec la Grâce à l’intervention du personnel de sécurité de l’unité de criminalistique et d’études médico-légales, dépendant du groupe XI « Mendoza », les substances ont été soumises à des tests d’orientation sur le terrain qui ont abouti à un total de 2 kilos 444 grammes de cocaïne“.

Parallèlement au texte, des photos ont été publiées montrant 18 noisettes de talc Rexona Efficient. Plaisantant sur le nom de la marque de talc, le ministre de la Sécurité tweetait le 6 octobre : « Beaucoup de talc, pas très efficace ». Et il a précisé : “Un homme a tenté d’échapper à un poste de contrôle à Mendoza, transportant plus de 2 kg de cocaïne cachés dans des conteneurs de talc à l’intérieur d’un bus longue distance. Mais la gendarmerie l’a rapidement découvert grâce à sa nervosité et son attitude méfiante.”

Le tweet de Patricia Bullrich célébrant l’opération.

L’enquête, menée par le juge Alberto Daniel Carellia établi que l’homme de Mar del Plata, arrêté après une perquisition effectuée par le 64e Escadron de gendarmerie à un péage à quelques kilomètres de la capitale Mendoza, était arrêté par erreur. L’homme s’était rendu à Mendoza à la recherche de travail, comme revendre des marchandises, et c’est pour cette raison qu’il avait 18 flacons de talc dans ses bagages, comme l’a précisé sa famille.

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La gendarmerie a justifié l’erreur en affirmant que l’homme avait « les caractéristiques d’un mulet » (transporteur de drogue), et que la procédure était « de routine », « dans les règles », « avec les témoins correspondants ». En revanche, le ministère de la Sécurité n’a pas encore commenté ce qui s’est passé.

Acosta a été libéré dans la nuit du 23 octobre. Ils l’ont laissé, sans ses affaires, au milieu de la route 7, il a donc dû demander de l’aide à un automobiliste pour se rendre à la capitale, Mendoza. Là, on affirme qu’il a dormi dans la rue et que, le lendemain, il s’est rendu au parquet pour récupérer ses documents. Il n’est pas exclu que lui et sa famille intentent une action en justice contre les autorités en raison du mauvais moment qu’ils ont vécu. Dans ce cas, “il les a payés sans les avoir fait».

FM



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