Vente au détail
L’introduction d’une obligation légale pour les employeurs de payer les congés de maladie a conduit 70 % des détaillants à constater une augmentation des congés de maladie pris par leurs travailleurs, les entreprises se plaignant que certains employés traitent la nouvelle prestation comme un « congé supplémentaire ».
Les résultats proviennent d’une enquête Retail Excellence Ireland (REI) menée auprès de 128 entreprises de vente au détail comptant au total 3 000 magasins.
En vertu de la loi de 2022 sur les congés de maladie, entrée en vigueur le 1er janvier 2023, les employeurs devaient pour la première fois rémunérer les travailleurs pour les trois premiers jours de leur absence pour cause de maladie ou de blessure.
Auparavant, les salariés n’étaient pas payés pour ces trois jours et devaient demander des indemnités de maladie auprès du ministère de la Protection sociale le quatrième jour.
Depuis le début de ce mois, les employeurs doivent payer cinq jours de congé de maladie, dans le cadre du plan du gouvernement visant à porter ce délai à 10 jours d’ici 2026.
Le droit légal au congé de maladie est payé à 70 % du salaire brut, dans la limite de 110 € par jour. Un employé peut déposer une plainte auprès de la Commission des relations sur le lieu de travail (WRC) si un employeur ne respecte pas ses obligations.
L’année dernière, le WRC s’est prononcé en faveur de Musgraves après qu’une employée de SuperValu qui était malade pendant quatre jours s’est plainte du fait qu’elle n’avait été payée que pour une seule journée de congé de maladie et qu’elle aurait dû avoir droit à une indemnité de maladie légale pour les trois premiers jours.
Cependant, le WRC a décidé que, parce que Musgraves dispose d’un système d’indemnités de maladie qui prévoit 40 jours de congé de maladie payés sur 12 mois, avec les trois premiers jours d’absence non payés, la politique d’indemnité de maladie de l’entreprise s’appliquait à la place.
L’enquête REI a également révélé que 48 % des détaillants ne peuvent pas gérer l’augmentation des coûts commerciaux tels que les indemnités de maladie et l’augmentation du salaire minimum de ce mois-ci.
Plus d’un tiers envisagent une augmentation des prix, tandis que la moitié envisagent une réduction des heures d’ouverture.
2024-01-28 13:29:00
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