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IMAGINAIRE. La fin de l’imaginaire

by Nouvelles
IMAGINAIRE.  La fin de l’imaginaire

2024-03-26 13:06:57

Pour le meilleur ou pour le pire (ou plutôt, pour le meilleur et pour le pire) les premières décennies du XXIe siècle en matière d’horreur cinématographique passent forcément par la société de production. Blumhouse. Et A24 s’est imposé comme le représentant de ce qu’on appelle la « haute terreur » et de ses lectures psychologiques complexes, Blumhouse est devenu responsable de la représentation des productions fantastiques indépendantes de la série B avec des modèles d’horreur plus traditionnels. Dans les deux cas, curieusement, l’essentiel est de proposer une approche percutante qui pallie le manque de stars ou de gros budget. Et comme on dit, parfois pour le meilleur, parfois pour le pire.

ENFANCE ET SORORITÉ

Imaginaire correspond au modèle Blumhouse. Aquí el componente aterrador es un oso de peluche, recuperando el vínculo entre juegos infantiles y miedos de infancia, que a su vez se convierte en un vínculo generacional desde el momento en que el elemento sobrenatural está atado tanto al personaje infantil (Alice, interpretada por l’actrice Peter Braun) et sa belle-mère (Jessica, jouée par DeWanda Sage) qui souffre de cauchemars liés à son enfance et à sa relation avec son père.

Il y a aussi un discours féminin dans le film, où curieusement l’élément surnaturel menace les personnages féminins, alors qu’elles doivent surmonter leur méfiance particulière pour construire entre elles une composante de sororité. Dans le film, les deux personnages masculins, tous deux figures paternelles, Max (Tom Payne), père d’Alice, et Ben (Samuel Salaire), le père de Jessica, sont très secondaires et absents pendant la majeure partie de l’intrigue.

Taegen Burns dans le rôle de Taylor et DeWanda Wise dans le rôle de Jessica dans Imaginary.  Crédit photo : Parrish Lewis
Taegen Burns est Taylor et DeWanda Wise est Jessica dans Imaginary. Photo de : Parrish Lewis

L’AUTRE CÔTÉ

Derrière la caméra on trouve Jeff Wadlowqui, après Île fantastique oui Vérité ou défirépétez avec Blumhouse. Comme dans les précédents, sa mise en scène est correcte, elle sait identifier certains des piliers thématiques de l’intrigue et construit une atmosphère de suspense adéquate ; Il lui manque cependant la capacité de sortir cette histoire de la routine, qui sur les deux tiers des images passe de stéréotype en stéréotype, se révélant totalement prévisible.

La partie la plus intéressante du film survient dans son dernier tiers, lorsque les protagonistes affrontent la créature et la suivent dans sa propre dimension, mais ses mérites lui sont étrangers. Malheureusement, toute cette section, certainement plus attractive que toute la section précédente, ne brille pas par son originalité, cannibalisant tout ce qui est possible. Coraline de Neil Gaiman. Ce monde sombre, miroir du monde réel, auquel on accède par une petite porte interdimensionnelle cachée dans la maison et qui est habité par des variantes aux yeux noirs et exorbités des personnages de l’autre côté, et dont l’objectif est de se nourrir du l’imagination des protagonistes, ne parvient pas à combler les lacunes du film.

SANS IMAGINATION

Imaginaire Il s’agit d’une production en vrac de Blumhouse, un engrenage de plus dans sa production en chaîne, qui répète la formule, n’apporte rien de nouveau, mais il continuera sûrement à renforcer les caisses de la société de production. Il faudra attendre un autre film de la société qui veut parier sur une proposition vraiment intéressante et terrifiante.

Affiche Imaginaire.  (c) Blumhouse
Affiche Imaginaire. (c) Blumhouse



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