Impact de la criminalité environnementale sur les femmes autochtones

La présence d’activités extractives illégales, qu’il s’agisse d’exploitation minière ou forestière, attire des hommes extérieurs à ces zones et « masculinise » effectivement ces territoires. Cela perturbe la vie quotidienne et menace la sécurité des femmes, qui doivent souvent s’aventurer dans les forêts pour y mener leurs activités domestiques. L’impact varie d’une communauté à l’autre et est lié aux rôles de genre et au patriarcat, et inclut parfois la violence physique.

Dans le cadre du travail plus large du Fonds pour la résilience sur la résilience des femmes face au crime organisé, cette note d’orientation exploratoire expose les façons dont les femmes luttent, s’adaptent et réagissent aux impacts de la dégradation de l’environnement et de la perte de biodiversité causées par l’exploitation illégale des régions forestières et leurs environs, en particulier dans les habitats ruraux et autochtones. Les femmes vivant au sein de communautés autochtones ayant des liens socioculturels et économiques avec leur environnement naturel sont de plus en plus touchées par la présence croissante d’économies extractives illégales. Les ressources forestières signifient des choses différentes pour les hommes et les femmes, selon leurs rôles, priorités et intérêts dans la satisfaction des besoins du ménage et des attentes sociales.