Impact of China’s Economic Slowdown on Sub-Saharan Africa’s Growth: Analysis by the International Monetary Fund

Impact of China’s Economic Slowdown on Sub-Saharan Africa’s Growth: Analysis by the International Monetary Fund

Le Fonds monétaire international (FMI) note que le ralentissement économique en Chine aura un impact sur la croissance de l’Afrique subsaharienne. Ce dernier a des liens économiques importants avec la région, étant devenu son premier partenaire commercial au cours des 20 dernières années. La Chine représente un cinquième des exportations de la région, tout en fournissant la plupart des équipements et produits manufacturés importés par les pays africains.

La Chine a connu une reprise post-pandémie, mais celle-ci a récemment fléchi en raison du ralentissement du secteur de l’immobilier et de la baisse de la demande pour les produits manufacturés, tandis que la croissance mondiale marque également le pas.

Selon le FMI, ce ralentissement aura des répercussions sur la croissance de l’Afrique subsaharienne, avec une estimation d’une réduction d’environ 0,25 point de pourcentage en cas de baisse d’un point de croissance de la Chine. Les exportateurs de pétrole, tels que l’Angola et le Nigeria, pourraient subir une perte moyenne de 0,5 point de pourcentage.

En effet, ce ralentissement économique chinois affecte également les prêts accordés à l’Afrique subsaharienne, qui ont atteint un niveau très bas l’année dernière. Cette diminution marque l’abandon d’investissements significatifs dans les infrastructures, alors que plusieurs pays africains font face à une dette publique croissante, selon le FMI.

Ainsi, les pays d’Afrique subsaharienne doivent s’adapter à ce ralentissement en renforçant leur résilience, en développant le commerce intra-africain et en reconstituant des volants de sécurité. Le renforcement de la politique fiscale et une administration des recettes plus efficace sont également recommandés, de même que la diversification de leurs économies.

En outre, les pays africains pourraient tirer profit de la forte demande de minerais pour soutenir le développement des énergies renouvelables afin de nouer de nouvelles relations commerciales et renforcer leurs capacités de transformation. Ils peuvent également améliorer leur compétitivité en créant un climat des affaires favorable, en investissant dans les infrastructures et en approfondissant les marchés financiers intérieurs, conclut le FMI.

Par La rédaction – Comité de rédaction
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