2024-10-29 16:20:00
Les contribuables italiens qui déclarent au moins 35 000 euros sont environ 6,4 millions15,27% du total, mais ils paient 63,4% des impôts tandis que ceux qui en déclarent moins de 15 000 sont un peu moins de 17 millions (40,35% du total) et paient 1,29% de l’Irpef global. C’est ce que nous lisons dans le Rapport des Routes de la Sécurité Sociale sur les dépenses publiques et les déclarations fiscales 2022 présenté à la Chambre aujourd’hui. «75,80% des contribuables déclarent des revenus allant de zéro à 29 mille eurosnous lisons, correspondant à seulement 24,43% de l’ensemble de l’Irpefune taxe qui ne suffit même pas à couvrir les frais de santé.”
Le rapport indique qu’en 2022, l’Italie a globalement alloué à dépenses de protection sociale – retraites, santé et protection sociale – 559,513 milliards d’euros, soit plus de la moitié du total public (51,65%) : valeur égale environ 30% du PIB ce qui, «contrairement aux clichés selon lesquels notre État providence n’est pas très généreux, nous place avec la France et l’Autriche en tête du classement Eurostat». Par rapport à 2012, et donc sur une décennie, les dépenses sociales ont augmenté de manière structurelle 127,5 milliards (+29,4%): une augmentation imputable avant tout au chapitre “assistance” qui, lit-on, « ci-dessous la poussée des promesses d’une politique en perpétuelle campagne électorale et gonflée aussi par l’inefficacité d’une machine organisationnelle encore dépourvue de registre central des prestations, a augmenté de 126,3%, contre seulement 17% des dépenses de sécurité sociale”.
Globalement, si pour l’INPS et l’Inail on peut parler d’équilibre, c’est-à-dire d’un système de retraite et d’assurance capable de s’auto-alimenter avec les cotisations versées par les travailleurs et les entreprises, on ne peut pas en dire autant de l’aide (environ 157 milliards d’euros), de la santé (le le montant des dépenses est de l’ordre de 131 milliards) et le bien-être des collectivités locales (environ 13 milliards) qui, en l’absence de contributions spécifiques, ils doivent justement être soutenus en puisant dans la fiscalité générale. Un total – explique-t-on – de plus de 300 milliards d’euros pour lesquels il a fallu presque tous les impôts directs Irpef, additionnels, Ires, Irap et aussi 23,77 milliards d’impôts indirects, principalement la TVA. 75,80% des Italiens déclarent des revenus allant de zéro à 29 mille euros et ne paient que 24,43% de l’Irpef et en calculant que chaque déclarant est responsable de 1.405 personnes, l’impôt moyen payé par citoyen net de déductions était de 101,73 euros, tandis que pour ceux entre 15 mille et 20 mille euros (12,84% du total) il s’élevait à 1.761 euros qui descendent à 1.254 par habitant, un montant encore une fois insuffisant pour couvrir ne serait-ce que les coûts de santé par habitant.
«Ce n’est pas exact – souligne le président de la sécurité sociale Itinerari, Alberto Brambilla, de décrire l’Italie comme un pays opprimé par les impôts, car les contribuables qui supportent la charge fiscale et, par conséquent, le financement de notre système de protection sociale ne représentent qu’un maigre 24,20% des contribuables avec des revenus de 29 mille euros et pluslequel à eux seuls, ils correspondent à 75,57% de l’ensemble de l’Irpef». «Une grande partie des Italiens – conclut Brambilla – paient si peu ou pas du tout qu’ils sont totalement pris en charge par la communauté. C’est le portrait d’un pays avec une forte redistribution principalement imputable aux revenus supérieurs à 35 mille euros bruts par an.qui d’ailleurs ils ne bénéficient pas, sauf marginalement, des primes, allègements et concessionsen l’absence de contrôle sur les dépenses sociales qui augmentent à un rythme deux fois supérieur à celui des dépenses de sécurité sociale. »
#Impôt #des #contribuables #paient #des #impôts
1730268312