Imran Khan declare qu’il ne se pose pas la question de former une alliance avec des rivaux politiques lors des négociations

Les candidats indépendants fidèles à Imran Khan ont été confrontés à une sévère répression. Le parti politique Pakistan Tehreek-e-Insaaf d’Imran Khan a été empêché de faire campagne et ses candidats ont été contraints de se présenter en tant que candidats indépendants. Pendant ce temps, lors des élections générales tenues jeudi, le nombre total de voix obtenues par tous les candidats indépendants soutenant Imran Khan était supérieur à celui de n’importe quel parti politique.
La Ligue musulmane du Pakistan-N (PML-N) n’a pas réussi à obtenir une majorité au pouvoir en raison des « bouleversements » lors des récentes élections) les accusant tous deux de corruption. Dans l’une de ses déclarations, le fondateur du PTI a déclaré : « Nous ne siégerons ni avec la Ligue musulmane-N ni avec le Parti populaire ».
Cette déclaration d’Imran Khan a été entendue par les quelques journalistes présents pour couvrir le procès dans la prison d’Adiala, à l’extérieur d’Islamabad.
Rappelons que le jour des élections du 8 février au Pakistan, de nombreuses allégations de fraude électorale et de manipulation des résultats sont survenues après que les autorités ont fermé le réseau de téléphonie mobile du pays et que le décompte a duré plus de 24 heures. “Nous allons contester le trucage des élections devant la Cour suprême du Pakistan, et nous examinerons cette alliance plus tard”, a déclaré Imran Khan dans sa dernière déclaration à la prison d’Adiala.
Pour le fondateur du parti, les récentes élections ont été une aubaine pour son parti Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), dont les candidats indépendants ont réussi, malgré tous les efforts, à le démanteler efficacement et à l’isoler complètement du processus électoral. des réalisations historiques ont été réalisées.
Imran Khan a été destitué en 2022 par un vote de censure au parlement. Plus tard, des arrestations de hauts dirigeants du PTI ont eu lieu et la répression a empêché le parti d’apparaître sur les bulletins de vote. Les analystes s’accordent à dire que l’establishment militaire avait prévu d’empêcher le PTI de se présenter aux élections.
Les candidats indépendants fidèles à Imran Khan ont quand même remporté environ 90 des 266 sièges du Parlement pakistanais, mais le PTI insiste sur le fait qu’ils auraient obtenu bien plus de sièges si les votes avaient été comptés sans fraude.
L’objectif principal du PTI pour le moment a été de remettre en question la légitimité du vote plutôt que de s’engager avec d’autres partis.
Pendant ce temps, la Ligue musulmane (N) et le Parti populaire sont engagés dans des négociations pour former une coalition gouvernementale. Ces partis ont rejoint une large coalition pour évincer Imran Khan il y a deux ans. Le président de la Ligue musulmane (N), Shehbaz Sharif, s’adressant aux journalistes mardi, a déclaré : “Une fois la décision prise, la nation sera informée”. Nous devons avancer dans l’intérêt national.

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