2024-12-16 02:00:00
L’Alliance du Sahel maintient son objectif de rupture non seulement avec la France, mais aussi avec l’organisation régionale CEDEAO dans la poursuite d’une indépendance sérieuse : cela a été confirmé par les trois États de l’Alliance des États du Sahel (AES), le Mali, Le Burkina Faso et le Niger, peu avant le sommet de la CEDEAO, qui s’est tenu dimanche à Abuja, la capitale du Nigeria. La CEDEAO a récemment tout mis en œuvre pour empêcher le départ de ses trois membres. Après tout, avec plus de 70 millions d’habitants, l’AES ne perd pas seulement près de la moitié de sa population en dehors du poids lourd du Nigeria. Comme presque tous coopèrent étroitement avec les trois États du Sahel, leurs membres sont également menacés de dommages économiques. Mais l’AES insiste pour partir – l’expérience est bien trop profonde : les douze États restants de la CEDEAO ont un jour imposé des sanctions pour les faire renoncer à leur quête d’indépendance, et la CEDEAO a même ouvertement menacé d’envahir le Niger – tout cela en coordination avec l’ancienne puissance coloniale. France.
Non, ils veulent quitter la CEDEAO à temps, le 29 janvier 2025, a confirmé l’AES ce week-end. C’est pourquoi ils ont annoncé qu’ils ne souhaitaient plus participer au sommet de dimanche. Au lieu de cela, elle continue de travailler vers l’indépendance. Elle est en train de resserrer les liens entre ses Etats membres et prépare, entre autres, l’introduction de passeports coordonnés. Dans le même temps, elle cherche à renforcer son économie. La mise en service officielle de la mine de lithium de Goulamina, dans le sud du Mali, a été annoncée dimanche, destinée dans un premier temps à générer de nouveaux revenus d’exportation. Mais à moyen et long terme, Bamako souhaite utiliser le lithium pour faire progresser sa propre industrialisation. Au Niger, une nouvelle centrale diesel a été inaugurée la semaine dernière, destinée à accroître l’indépendance énergétique. Le pays dépendait auparavant de l’importation d’électricité, ce qui l’a rendu particulièrement vulnérable lors des sanctions de la CEDEAO.
Mais la centrale électrique n’a pas seulement suscité l’enthousiasme. Il a été offert par le Maroc et porte le nom de son roi Mohammed VI. nommé : C’est ainsi que vous avez de l’influence. Certains ont critiqué cette situation, estimant qu’elle n’était pas compatible avec l’indépendance du Niger. Compte tenu de l’évolution de la situation en Syrie, l’exigence selon laquelle les États de l’AES doivent se concentrer davantage sur une véritable indépendance se fait désormais plus forte. L’argument est que si l’on compte trop sur les autres – y compris la Russie – les choses pourraient mal tourner, comme on peut le constater avec la chute de Bachar Al-Assad. Il faut aussi compter davantage sur ses propres forces dans la lutte contre les djihadistes et les insurgés. Et c’est vrai : si l’on veut obtenir une indépendance sérieuse, se séparer de la France et de la CEDEAO ne suffit pas.
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