Infirmières : l’hygiène oui ou non ? Un débat ouvert qui révèle combien il reste du chemin à parcourir
Nous recevons et publions une lettre arrivée à la rédaction qui met l’accent sur l’une des questions les plus débattues : l’identité professionnelle.
Notre lecteur, qui, pour des raisons d’opportunité, a refusé de consentir à la mention de son identité et du lieu de travail où l’incident se serait produit, nous donne un aperçu d’une activité infirmière encore immature et incapable de s’exprimer et d’être respectée.
Le jugement vous appartient.
Chère rédaction,
pour confirmer le fait qu’en matière de prestige et d’identité professionnelle, on parle beaucoup de choses à tort et qu’il y a beaucoup à faire, je vous rapporte un épisode qui s’est produit dans mon département.
Une dame étrangère, pas entièrement indépendante et liée par une vessie et un cathéter veineux central, devait être soumise aux soins d’hygiène nécessaires. Comme le destin l’a voulu, il n’y avait qu’un seul agent de santé sociale en service à ce moment-là et un seul étudiant pour le même diplôme.
La femme, malgré la barrière de la langue, a refusé l’aide des deux hommes qui l’ont immédiatement signalé à l’infirmière de service. Celui-ci s’est rapidement mobilisé pour tenter de comprendre les raisons de ce refus, découvrant qu’elles faisaient probablement référence à des enjeux culturels indéchiffrables. Le collègue a tenté par tous les moyens de faire comprendre la nécessité que l’hygiène personnelle soit prise en charge par l’OSS, ce qui lui a valu un refus catégorique ; la dame a alors été informée du fait qu’il n’y avait pas de surveillante de service qui resterait sale jusqu’à l’après-midi et que de toute façon, ses convictions culturelles ou religieuses seraient respectées et traitées avec soin, atténuant toute source possible d’embarras. Rien à faire. Entre-temps, la coordinatrice est intervenue et a décidé de remplacer l’agent de santé et d’effectuer les soins d’hygiène nécessaires, se voyant refuser par sa collègue de demander de l’aide.
Dans l’après-midi, lors des accouchements, l’infirmière raconte aux deux collègues de service ce qui s’est passé en présence de l’infirmière. Ouvrez le paradis.
Un collègue s’est immédiatement rangé du côté de celui qui avait refusé d’aider le coordinateur car dans un hôpital on peut comprendre tous les enjeux mais jusqu’à un certain point, soutenant également que la position du coordinateur était incroyable et avait en fait légitimé l’humiliation du personnel soignant. , obs et a créé un précédent embarrassant, plus que probablement lors du prochain tour d’oss masculin.
L’autre soutenait qu’il fallait respecter la culture du patient et qu’il était donc juste que l’infirmière remplace l’OSS pour pratiquer l’hygiène du patient. En retour, nous avons entendu la réponse selon laquelle, avec des partis et des nations opposés, il ne serait même pas possible de songer à élever une telle protestation.
L’OSS qui a pris le relais a mis la pression sur Trump en affirmant que c’était de toute façon le travail de l’infirmière de prodiguer des soins d’hygiène. Nous avons entendu la réponse que les soins d’hygiène ne relèvent pas de la responsabilité de l’infirmière en tant que profession intellectuelle et il a répondu en soutenant qu’il n’y a rien d’intellectuel dans notre profession qu’il faut faire les choses indépendamment du fait que l’OSS soit là ou non.
Bref…une catastrophe
Une circonstance qui, à mon avis, a mis en évidence tous les problèmes critiques, les contradictions, le manque de conscience, l’incapacité à défendre le rôle, à être respecté et a mis en évidence le poids de l’ignorance qui caractérise chaque jour le monde des soins infirmiers.
Un épisode plus éclairant que n’importe quelle conférence et qui démontre à quel point il y a tant de choses à travailler à tous les niveaux.
Salutations
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