Influenceur Venere pour attirer le tourisme en Italie, mais le gadget divise

Influenceur Venere pour attirer le tourisme en Italie, mais le gadget divise

2023-04-21 17:52:00

La version influenceuse Vénus de Botticelli prête à partir pour attirer le tourisme. En fait, l’Italie se prépare pour l’été avec un Campagne de 9 millions d’euros qui emmène en tournée l’icône botticellienne telle qu’elle émerge du tableau pour être déclinée dans des « lieux » italiens d’exception, habillés cette fois de manière moderne et surprenante. Première escale aux Emirats Arabes Unis à l’occasion de l’Atm Dubai du 1er au 4 mai où l’excellence de l’esprit italien s’exportera sur plus de 500 mètres carrés. Enit expérimente pour la première fois la nouvelle communication lancée hier, qui comprend également l’utilisation du nouveau logo Italia.IT avec le drapeau italien en forme de fenêtre grande ouverte sur le monde.

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La campagne voulue et mise en oeuvre par le Ministère du Tourisme et l’Enitsera inclus dans le cadre de Dubaï avec les deux sujets culturellement les plus proches du marché, à savoir le sujet de Vénus à Venisequi s’attarde avec le smartphone mais qui a une tenue élégante, et La Vénus à Rome, à vélo, avec le Colisée derrière. La splendeur italienne est louée avec la revendication ‘Open to wonder’ pour cette campagne née d’une idée du groupe Armando Testa située dans des lieux représentatifs des beautés du Belpaese dans des itinéraires par étapes basés sur les visites que Vénus fera dans le Municipalités et Régions qui décident de rejoindre la campagne numérique, qui vivra sur leur profil Instagram venereitalia23, sur le site Italia.it et sur d’autres plateformes sociales. La campagne touchera notamment les principaux hubs aéroportuaires et ferroviaires internationaux, en Europe, aux États-Unis, en Amérique centrale et du Sud, en Chine, en Inde, en Asie du Sud-Est et en Australie. La présence d’un code QR localisé par pays permettra un fort attrait pour italia.it. De plus, sur les 9 millions, pas moins de 4 millions seront investis dans l’écosystème numérique avec des campagnes cross-média, toujours dans le but de développer le trafic sur le portail italia.it. The Peninsula ambitionne de devenir la première destination préférée au centre des désirs des voyageurs internationaux avec une campagne irrévérencieuse et poétique à la fois.

ENIT – “Nous avons voulu enfermer toute la valeur de l’Italie à exporter dans une synthèse iconique avec un message qui – explique la présidente-directrice générale Ivana Jelinic – n’est pas éphémère mais qui peut devenir universel et reproposé au fil du temps. Enit se tient aux côtés de Mitur pour parvenir à une vision unifiée et homogène de la Péninsule qui puisse impliquer et accompagner tous les acteurs impliqués ».

L’HISTORIQUE DE L’ART STRINATI – Mais le truc divise les experts en ceux qui sont pour et contre l’utilisation d’une autre œuvre d’art à des fins commerciales. L’historien de l’art Claudio Strinati applaudit l’initiative, soulignant comment Botticelli lui-même avec sa grande production artistique était un influenceur de son époque et, en ce sens, “même Vénus l’était. La loi – souligne Strinati all’AdnKronos – permet l’utilisation d’images d’art également à des fins promotionnelles et publicitaires. Je suis d’avis que ce qu’il faut respecter, c’est la norme. Le fait donc que l’on n’aime pas l’image relève de la liberté de jugement. Il est clair que chacun est libre de la juger : il y a ceux qui peuvent trouver ça beau, il y a ceux qui peuvent trouver ça très moche et inapproprié. Il n’y a pas de loi qui impose le bon goût. Se scandaliser parce qu’une loi est appliquée est une erreur”. Il faut dire aussi, explique l’expert, « que Botticelli était exactement ce qu’on appelle aujourd’hui un influenceur, c’est-à-dire qu’il a créé le goût et le marché de l’art. Donc prendre l’image d’une œuvre créée par un grand influenceur du passé, c’est pas du tout une aberration car Vénus était en fait une influenceuse”.

Olivier Toscani – En revanche, Oliviero Toscani, l’un des plus grands experts italiens en campagnes publicitaires, rejette le choix. Selon Toscani, celle du ministère « est l’exemple classique d’une campagne qui veut plaire à tout le monde et personne ne l’aime ». Une série de banalités réunies, Vénus, Ferragni. Tout ce qui recherche le consensus crée la médiocrité, et en voici un exemple : pour rechercher le consensus, ils ont créé la médiocrité », dit-il clairement à Adnkronos. “Le goût n’a rien à voir, ici c’est une question de culture – explique Toscani – C’est une campagne inintelligente, le résultat classique d’une agence de publicité où le niveau de créativité est très bas, car ils laissent les politiciens choisir le consentement à tout prix” . Entrant dans le fond de la représentation de Botticelli choisie par le ministère, la créatrice observe : « Nous nous tournons toujours vers le passé, car nous, les Italiens, ne sommes pas capables de voir l’avenir. En Italie, nous regardons toujours vers le passé. C’est la province profonde, nous sommes un pays de province, autre que made in Italy”. Et pour ne laisser planer aucun doute, Toscani explique encore mieux le concept par un exemple : « C’est la classique triste campagne d’agence commerciale. C’est comme quand les riches font meubler leur maison : ils font tout pareil. Tous les intérieurs sont pareils, le décor est le même, tout le monde va aux mêmes endroits, en Sardaigne au même coin. Et cela tue totalement l’unicité et la créativité”.



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