Profitant du retrait de la France, la Russie émerge comme le principal allié des régimes militaires sahéliens. En réponse, la Turquie et le Maroc multiplient les initiatives au Sahel. Cependant, ils pourraient être concurrencés par l’Iran, qui intensifie ses actions depuis les coups d’État au Mali, au Burkina Faso et au Niger.
La Turquie, l’Iran et le Maroc rivalisent pour établir des relations avec les régimes militaires sahéliens à la recherche de nouveaux partenaires. Des avions de chasse, des hélicoptères de combat… ont été présentés par la Turquie aux armées du Mali et du Burkina Faso, confrontées à des groupes jihadistes.
Alors que les troupes françaises se retirent, les drones de combat fournis par la Turquie deviennent des éléments clés dans les stratégies militaires au Mali et au Burkina Faso. Bien que ces drones aient été accusés de causer des victimes civiles, les autorités les défendent.
Parallèlement, le Maroc propose ses infrastructures aux pays sahéliens enclavés, tandis que l’Iran cherche à renforcer sa présence dans la région. En signant des accords de coopération et en offrant des drones de combat, l’Iran tente de concurrencer la Turquie et le Maroc.
Cependant, malgré ses efforts, l’Iran pourrait avoir du mal à rivaliser en raison de contraintes financières. Néanmoins, son positionnement anti-impérialiste et ses accords de coopération pourraient attirer certains pays sahéliens en quête d’alternatives aux puissances occidentales.