L’ARD transforme le roman “La mort de Hauke Haien”, que Robert Habeck a écrit avec son épouse Andrea Paluch, en une pièce de théâtre télévisée. C’est tout simplement mauvais.
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Il s’agit d’un outil expérimental. Les résultats peuvent être incomplets, obsolètes ou même incorrects.
Le téléfilm “Le déluge – Mort sur le Deich”, basé sur une nouvelle du ministre fédéral de l’Économie Robert Habeck et de son épouse Andrea Paluch, est considéré par certains avec scepticisme. Le modèle concerne la nouvelle « The Schimmelreiter » de Theodor Storm et entremêle les thèmes du changement climatique et de la résistance sociale au progrès technologique. Au regard du paysage politique actuel, certaines parties de l’œuvre de fiction se lisent comme des commentaires sur les débats actuels sur la politique sans Covid et la transition énergétique. Cependant, les critiques reprochent au film d’être trop convaincant et de ne laisser aucune place à l’interprétation. En particulier, il est critiqué que les personnages et les intrigues soient trop clairs et manquent donc de l’ambiguïté typique des œuvres littéraires. Le film sera diffusé sur ARD le 27 avril à 20h15.
La grande littérature a pour caractéristique de se situer au-dessus du temps sans pour autant être intemporelle. Dans la nouvelle de Theodor Storm Le cavalier pâle c’est une ambiguïté – disons – productive qui assure cela. Non seulement le cavalier fantôme flotte silencieusement au-dessus de la digue, mais le récit flotte également au-dessus des niveaux tangibles de signification. L’orgueil de ceux qui croient au progrès en la personne du chef de digue acharné Hauke Haien est-il en train de creuser ici une tombe aqueuse ? Ou bien les villageois arriérés, dirigés par le grand agriculteur Ole Peters, sont-ils en train de gâcher une vie meilleure par l’obscurantisme ? C’est un peu une lecture Cavalier gris
aujourd’hui comme un premier commentaire sur les discussions sur la politique sans Covid ou sur le débat très actuel sur qui a raté la transition énergétique et où. Et c’est là le point culminant : il n’y a pas de réponse claire. Nous ne savons pas si le projet de Haien concernant une digue moderne et stable aurait fonctionné s’il n’avait pas été contrecarré à mi-chemin par les penseurs latéraux autour d’Ole Peters.