Les pluies torrentielles qui ont frappé la région de Kalehe dans l’est de la République démocratique du Congo vendredi dernier ont provoqué de graves inondations et des glissements de terrain dans toute la région, laissant dans son sillage une traînée de mort et de destruction dans les villes de Bushushu et Nyamukubi.
Cette catastrophe a coûté la vie à 400 personnes et causé des centaines de blessés. De plus, le nombre élevé de personnes disparues ajoute une couche supplémentaire d’incertitude et de douleur pour les familles touchées, et le manque de chiffres exacts rend encore plus difficile la gestion de la crise et l’identification des besoins urgents. Selon les données des autorités sanitaires des zones les plus touchées, la population totale de la région dépasse les 200 000 personnes.
Les pluies ont détruit au moins 1 200 maisons, laissant plus de 2 000 familles sans abri. Les infrastructures communautaires, telles que les postes de santé, les mini-barrages, les écoles et les ponts, ont également été gravement endommagées.
Quatre jours plus tard, la situation reste désastreuse, la recherche des victimes se poursuivant parmi les décombres. La présence massive de personnes déplacées d’autres zones rend difficile l’identification des personnes touchées dans ces premiers jours.
Face à cette urgence, le premier réponse du réseau Caritas -aussi bien les Caritas nationales que celles de la région et Caritas Internationalis- a été de lancer une évaluation multisectorielle pour identifier les besoins les plus urgents des ménages touchés. La communauté internationale s’est également jointe à la réponse humanitaire, fournissant une assistance sous forme de nourriture, d’eau potable, de tentes et d’autres fournitures d’urgence pour répondre aux besoins immédiats de la population touchée.
2023-05-09 10:00:00
1686366094
#Inondations #dévastatrices #Congo
