inquiétudes concernant la visite d’Erdogan en Espagne

inquiétudes concernant la visite d’Erdogan en Espagne

2024-06-11 10:57:51

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  • Nous avons des porte-parole disponibles

Madrid.- Ce jeudi 13 juin, le VIIIe Sommet Espagne-Turquie, auquel participera le président turc Recep Tayyip Erdogan. Amnesty International a profité de cette visite pour rappeler au gouvernement espagnol les préoccupations exprimées par le pays en matière de droits humains et lui demander d’utiliser tous les outils à sa disposition pour tenter de changer la trajectoire corrosive du gouvernement turc.

« La société civile turque subit une répression croissante. Les défenseurs des droits humains, les journalistes et les organisations courent le risque d’être criminalisés. Les marches des fiertés LGBTI risquent également de ne pas pouvoir avoir lieu, ou d’être violemment réprimées si elles ont lieu. C’est pourquoi, dans le cadre de ces réunions, le gouvernement espagnol doit tenir compte du fait que le respect des droits de l’homme est un principe non négociable des relations de l’Espagne et de l’Union européenne avec la Turquie”, a déclaré Carlos de las Heras, chef de l’Europe et le Moyen-Orient à Amnesty International Espagne.

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Entre autres questions, l’organisation a soulevé les préoccupations suivantes :

  • Mettre fin à la répression. Les autorités espagnoles doivent appeler les autorités turques à retirer la loi publiquement connue sous le nom d’« agents d’influence étrangère » ; Cela, tel que proposé, risque de s’ajouter à l’arsenal déjà vaste de lois restrictives dont dispose le gouvernement pour criminaliser davantage les activités des défenseurs des droits humains, des journalistes et des organisations de la société civile en Turquie. En outre, les militants Osman Kavala, Selahattin Demirtaş et Figen Yüksekdağ doivent être libérés immédiatement et sans condition.
  • Droits de l’homme non négociables. L’Espagne doit indiquer clairement que la détérioration de la situation des droits de l’homme dans le pays rendra difficiles les relations fondées sur des valeurs partagées et des intérêts mutuels. Plus spécifiquement, il convient de réaffirmer que les droits de l’homme ne sont pas négociables et continueront de faire partie intégrante des relations de l’Espagne et de l’UE avec la Turquie, comme l’UE l’a récemment déclaré lors de la 55e session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU.
  • Migrants et réfugiés. Les autorités espagnoles doivent veiller à ce que la mise en œuvre de la déclaration UE-Turquie de 2016 et toute coopération future dans le domaine de la migration soient conditionnées à des garanties renforcées de respect des droits humains des réfugiés et des migrants.
  • personnes LGBTI. Ni les autorités turques ni les agents publics ne devraient s’engager dans un discours incendiaire, préjudiciable et stigmatisant à l’encontre des personnes LGBTI, des réfugiés et des migrants. L’Espagne doit donc veiller à ce que la Turquie condamne sans délai les campagnes de diffamation dirigées contre ces personnes. Ils doivent également veiller à ce que les marches des fiertés LGBTI, qui sont menacées en Turquie, se déroulent en toute sécurité et sans interférence ni intimidation des années précédentes.
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