Inquiétudes des parents et tuteurs sur les conditions éducatives au Maroc : Lettre ouverte au Chef Aziz Akhannouch

Inquiétudes des parents et tuteurs sur les conditions éducatives au Maroc : Lettre ouverte au Chef Aziz Akhannouch

Une association de parents et de tuteurs a récemment adressé une lettre ouverte au Chef Aziz Akhannouch pour exprimer ses inquiétudes quant à la dégradation des conditions éducatives dans le pays. Dans ce contexte, le gouvernement maintient la retenue de salaires des enseignants, créant ainsi une pomme de discorde non résolue.

L’Alliance, engagée dans le domaine depuis plus de 60 ans, affirme que les élèves ont perdu 195 jours de classe au cours des quatre dernières années en raison de grèves et de catastrophes naturelles. Elle met également en lumière les lacunes du nouveau statut uniforme des enseignants du ministère de l’Éducation nationale, qui alourdit leur charge de travail et crée des conflits avec les familles.

Dans sa lettre, l’Alliance demande au gouvernement de révoquer le décret controversé ayant déclenché une nouvelle vague de grèves, et de publier un rapport détaillé sur le nombre de jours d’école perdus et les mesures envisagées pour les compenser.

L’association appelle également à l’organisation d’un débat national sur les problématiques du secteur de l’éducation, avec la participation de tous les acteurs concernés, y compris les associations de parents d’élèves. Elle fait référence au Discours Royal de 2000-2001, qui soulignait la nécessité d’une plus grande implication des parents et des tuteurs dans la gestion de la vie scolaire.

Le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a déclaré que le gouvernement « n’a pas fermé et ne fermera pas la porte au dialogue avec les enseignants », considérés comme des « alliés dans le processus de réforme du système éducatif ». Il a souligné que le gouvernement appliquera les dispositions légales relatives aux retenues sur salaires des enseignants en grève, précisant que cette mesure est légale et que le gouvernement « ne peut pas aller à l’encontre de la loi ».

L’exécutif reste « engagé à collaborer avec les enseignants, dans le cadre d’une responsabilité élevée visant à forger et à reconstruire une confiance mutuelle », selon Baitas. Il a également ajouté que la réforme du système éducatif nécessite une véritable collaboration avec les membres du corps enseignant.

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