Inquiétudes suscitées par la libération conditionnelle imminente de Najwa Petersen

Le Forum de police communautaire d’Athlone (CPF) a exprimé son inquiétude alors que la communauté et les autorités compétentes se préparent à la libération conditionnelle imminente de Najwa Petersen.

La femme de 63 ans, condamnée pour le meurtre en 2006 de son mari, le célèbre musicien Taliep Petersen, devrait être libérée fin novembre. Le Département des services correctionnels (DCS) a confirmé la libération de Petersen jeudi, soulignant qu’elle avait purgé la durée minimale requise de sa peine de 28 ans.

Elle devrait passer le reste de sa peine dans un centre correctionnel communautaire à Athlone.

« À sa sortie, Najwa Petersen purgera le reste de sa peine dans le cadre du système correctionnel communautaire, sous la surveillance des conditions de libération conditionnelle. Les conditions normales de libération conditionnelle s’appliqueront. Il est essentiel de souligner qu’il y aura une continuité des processus de justice réparatrice impliquant les victimes de crimes avec l’aide de professionnels », a déclaré le porte-parole du Département des services correctionnels, Sinagbakho Nxumalo.

La présidente du CPF, Sharon Claassen, estime que les six prochaines semaines avant sa libération pourraient être un délai trop court.

« Est-ce que tout sera prêt à temps ? Parce que les conditions de libération conditionnelle doivent être fixées et acceptées par toutes les parties concernées qui seront impliquées dans le suivi post-libération. »

Elle a également souligné l’importance de l’implication de la communauté et du dialogue avant un événement d’une telle ampleur, compte tenu notamment de la nature du crime.

« Nous sommes préoccupés par la réaction de la communauté à cette nouvelle. Nous n’avons pas eu l’occasion de dialoguer avec la communauté en tant que telle, car cela s’est produit [on Wednesday]. Il se peut donc qu’il y ait un peu de réaction de la part de la communauté. Je crains que le délai ne soit un peu trop court pour s’engager correctement avec la communauté. »

Najwa a comparu devant la Commission de surveillance correctionnelle et de libération conditionnelle (CSPB) le 11 septembre 2024. La date de sa libération conditionnelle a été confirmée au 27 novembre, une décision prise conformément à la Loi sur les services correctionnels. La loi exige qu’un détenu purge la peine minimale requise avant d’être considéré pour une libération conditionnelle.

Le DCS a assuré que les victimes avaient été impliquées dans le processus de libération conditionnelle et avaient été informées de la décision. Il a ajouté que Najwa avait suivi des programmes de réhabilitation et qu’elle poursuivrait sa réinsertion grâce à des programmes préalables à sa libération.

Claasen indique qu’une réunion communautaire est prévue pour aborder la situation, mais note qu’il y a eu peu de communication de la part du DCS concernant les détails.

« C’est le département qui est à l’origine de ce projet et, espérons-le, [it] « Cela donnera à la communauté suffisamment de temps pour exprimer ses opinions ou ses préoccupations… Nous n’avons reçu aucune communication du Département des services correctionnels à ce jour. »

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