Dans ce 57ème Dans cette édition du magazine, les contributeurs discutent des diverses menaces et défis auxquels le monde du sport est confronté pour préserver son intégrité. Les contributions sont organisées en quatre thèmes principaux : l’intégrité personnelle, l’intégrité en compétition, l’intégrité organisationnelle et l’approche holistique de l’intégrité sportive.
Au sujet de l’intégrité personnelle, trois contributions méritent d’être mentionnées. Le premier, rédigé par Elena Casero, responsable du projet « Start to Talk », se concentre sur l’importance de développer le rôle de responsable de la protection de l’enfance (CSO) dans le sport et sur la nécessité d’établir davantage de normes internationales dans ce domaine. Dans le second, Gabriela Matei, chargée de projet principale du projet conjoint UE-CoE “Combattre les discours de haine dans le sport“, offre une vision panoramique des défis auxquels est confronté le monde du sport dans la lutte contre les discriminations fondées sur la haine. Enfin, la joueuse de tennis professionnelle Mariam Bolkvadze revient sur son expérience du harcèlement en ligne, appelant notamment à réfléchir à l’impact des paris sportifs sur l’expression de haine envers les athlètes et la nécessité de leur apporter un soutien.
Deux contributions donnent un aperçu des instruments mis en place pour maintenir l’intégrité des compétitions sportives. Tout d’abord, Sophie Kwasny, Secrétaire Exécutive de l’APES, souligne la nécessité d’instruments et de mécanismes de protection et de prévention tels que la Convention de Macolin sur la manipulation de compétitions et la Convention antidopage, mise en œuvre par le Conseil de l’Europe. Dans un deuxième temps, Jean-Yves Lourgouilloux, substitut du procureur de la République de Marseille (France), en sa qualité de président du Réseau des magistrats/procureurs chargés du sport (Réseau MARS), expose le rôle et les objectifs du réseau et notamment la volonté d’améliorer la réponse judiciaire aux atteintes à l’intégrité du sport, qu’il s’agisse d’offres illégales de paris, de manipulations de compétitions ou de discours de haine dans le sport.
La dernière des huit contributions traite des questions d’intégrité au sein des organisations sportives. En sa qualité de coordinatrice du Partenariat international contre la corruption dans le sport (IPACS), Konstantina Orologopoulou présente les objectifs du partenariat, tels que le développement d’outils pour aider les parties prenantes à réduire les risques de corruption dans des domaines identifiés, avec pour objectif principal de promouvoir et de mettre en œuvre une bonne gouvernance dans les organisations sportives.
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