Intervention militaire et crise au Niger : dernières actualités sur le coup d’État et les efforts diplomatiques

Intervention militaire et crise au Niger : dernières actualités sur le coup d’État et les efforts diplomatiques

Est-ce qu’il y aura une intervention militaire pour essayer de déloger les putschistes au Niger ? Les chefs d’état-major des armées ouest-africaines ont commencé leur réunion, jeudi 17 août, à Accra (Ghana). Le général Christopher Gwabin Musa, chef d’état-major du Nigeria, a déclaré que l’objectif n’était pas simplement de réagir aux événements, mais de dessiner de manière proactive un chemin qui mène à la paix et soutient la stabilité. Cette rencontre doit se conclure vendredi. Le président Mohamed Bazoum, renversé par le coup d’Etat du 26 juillet, est toujours retenu prisonnier. Suivez notre direct.

Berlin souhaite que l’UE prenne des sanctions contre les auteurs du coup d’État. La diplomatie allemande a écrit jeudi dans un tweet que “l’Allemagne soutient les efforts africains pour résoudre la crise au Niger. Notre objectif est de rétablir l’ordre constitutionnel”.

La voie diplomatique privilégiée. Si l’option d’une intervention reste envisagée, la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) semble encore privilégier le dialogue et la diplomatie avec les putschistes. Les appels à un règlement pacifique de la crise se sont multipliés ces derniers jours, y compris parmi certains partenaires occidentaux comme les États-Unis.

“On attend des putschistes qu’ils libèrent le président.” Oumar Moussa, directeur de cabinet adjoint du président nigérien renversé, était l’invité de franceinfo jeudi matin. Il assure que le président Bazoum “maintient la forme, il maintient le cap et il tient à un retour à l’ordre constitutionnel”. Il ajoute que même s’il continue à subir des pressions pour signer une quelconque démission, cela ne sera pas le cas.

La crise politique au Niger risque d’aggraver l’insécurité alimentaire. L’agence humanitaire des Nations unies, OCHA, souligne qu’avant même le coup d’État, le pays comptait plus de trois millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire aiguë. Prévenant que plus de sept millions de personnes, actuellement en situation d’insécurité alimentaire modérée, pourraient voir leur situation s’aggraver en raison de la crise en cours.

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