Nommé ministre de la Santé en pleine pandémie, deux ans après son retour au Salon bleu, Christian Dubé a avoué dimanche soir, à La vraie naturene pas particulièrement aimer la politique.
«Je ne suis pas un politicien. Je suis allé là avec une mission. Est-ce que j’aime ça… J’aime avoir la chance de la réaliser, mais je ne peux pas dire que j’aime la politique et je me dis que c’est une chance que je n’ai pas le droit d’échapper», a-t-il dit.
«Je la sens cette pression-là», particulièrement de l’opposition, a ajouté le ministre de la Santé.
M. Dubé est également revenu sur la façon dont il a vécu, dans son cocon familial, la pandémie et les mesures sanitaires mises en place par son gouvernement.
«Je me suis beaucoup isolé par rapport à comment je me sentais. Et peut-être à tort, mais je voulais montrer [à mon plus jeune] que j’étais fort là-dedans, parce que la dernière chose qu’il avait besoin de sentir, c’est que moi aussi je trouvais ça difficile», a-t-il confié, admettant que les décisions de son parti avaient imposé à ses enfants la pression d’être sans faille aux yeux des autres.
Comptable de formation, Christian Dubé a entre autres évolué chez Cascades, à la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), ainsi que chez Domtar aux côtés de Pierre Fitzgibbon, qui est devenu un ami proche avec le temps. Il a d’ailleurs admis en préparant le souper, dimanche soir, s’être lancé en politique un peu sur un coup de tête, après une discussion bien arrosée dans le spa de cet ami, qui est notamment ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie.
La vraie nature est présentée le dimanche à 21h et peut être reprise à TVA+.