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Israël affirme avoir tué le numéro deux du Hezbollah à Beyrouth pour la mort de 12 enfants sur le plateau du Golan | International

2024-07-31 00:46:24

L’armée israélienne a lancé mardi une “attaque sélective” contre un quartier général du Hezbollah au sud de Beyrouth, capitale du Liban, en réponse à la mort de 12 mineurs samedi sur le plateau du Golan syrien occupé par Israël après le lancement d’un missile qui l’État juif accuse les milices libanaises, ce qu’ils nient. La cible était Fouad Shukr, considéré comme le numéro deux de la milice chiite, un membre vétéran du groupe depuis sa création il y a quarante ans et responsable des activités militaires. L’armée israélienne a laissé Shukr pour mort tard dans la nuit.

Le Département d’État américain accuse Shukr de l’attaque d’une caserne au cours de laquelle 241 Américains sont morts au Liban en 1983. Israël considère le bras droit d’Hasan Nasrallah, chef du groupe chiite, comme le principal responsable de l’attaque de samedi sur les hauteurs du Liban. Golan.

L’attentat contre Beyrouth ce mardi, le premier dans la capitale libanaise depuis qu’une explosion en janvier a tué Saleh al Aruri, numéro deux du Hamas, a eu lieu dans la crainte qu’Israël et le Hezbollah n’ouvrent une guerre à grande échelle, comme celle menée en 2006, après presque 10 mois d’attaques constantes des deux côtés de la frontière. En effet, ce mardi, un civil israélien est mort près de la frontière après qu’un projectile ait été lancé du côté libanais.

“L’armée a mené une attaque ciblée à Beyrouth contre le commandant responsable du meurtre des enfants de Majdal Shams et du meurtre de nombreux autres civils israéliens”, selon un communiqué publié sur le réseau social X (anciennement Twitter). “Le Hezbollah a franchi la ligne rouge”, a déclaré le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant sur son compte X. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a suivi l’attaque depuis Jérusalem avant de se rendre dans la soirée au quartier général de l’armée du Hezbollah à Tel-Aviv. Le temps d’Israël. Le Hamas a qualifié les bombardements dans la capitale libanaise d’« escalade dangereuse », selon un communiqué. L’Iran, principal soutien de la milice et de ce mouvement armé palestinien, l’a également condamné par l’intermédiaire de son ministère des Affaires étrangères.

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Les États-Unis, dont le gouvernement a appelé au calme ces derniers jours face aux craintes d’une escalade, insistent sur le fait qu’ils continueront à tenter de mettre fin à une guerre de plus haut niveau, selon le Département d’État. « Nous continuons à œuvrer en faveur d’une résolution diplomatique permettant aux civils israéliens et libanais de rentrer chez eux et de vivre en paix et en sécurité. Nous voulons certainement éviter toute forme d’escalade », a déclaré le porte-parole adjoint du Département d’État, Vedant Patel, lors d’un point de presse, rapporte Reuters.

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Israël aurait notifié à l’avance les Etats-Unis, son principal allié, qu’il allait mener l’attaque à Beyrouth, selon CNN. La tension était déjà vive et certaines compagnies aériennes avaient suspendu leurs vols vers l’aéroport de Beyrouth, le seul du pays. Le ministre libanais des Affaires étrangères, Abdallah Bouhabib, espère que la réponse israélienne sera « proportionnée » pour éviter une escalade et a ajouté que son pays déposerait une plainte auprès du Conseil de sécurité des Nations Unies, rapporte Reuters.

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L’attaque de samedi a eu lieu dans la ville de Majdal Shams (hauteur du Golan). Dans cette population de 11 000 personnes, presque entièrement druzes, seuls 20 % ont la nationalité israélienne. Le gouvernement israélien les considère cependant comme ses citoyens et a déclaré dès le premier instant qu’il mènerait une réponse énergique. Le dernier à l’annoncer a été le Premier ministre Netanyahu qui, au milieu des huées et des insultes, s’est rendu sur les lieux du massacre lundi.

Les autorités israéliennes accusent le Hezbollah d’avoir lancé une roquette Fajer 1 sur un terrain de football. Majdal Shams, sur le plateau du Golan syrien occupé par Israël depuis 1967, est toujours en deuil et drapeaux et crêpes noires dominent la ville qui attend toujours le statut des trente blessés, dont certains dans un état critique.

Douze chaises, chacune avec un ballon et un t-shirt portant le nom d’une victime, font partie du monument qui, dans l’un des ronds-points de Majdal Shams, rend hommage aux 12 mineurs morts. Un grand numéro 12 avec des photos de chacun d’eux et deux drapeaux noirs complètent ce type d’autel dressé à l’entrée du complexe sportif où a eu lieu l’attaque. Le gazon artificiel de ce champ est un lieu de pèlerinage continu. Les voisins considèrent que les bombardements de samedi sont la plus grande tragédie depuis la guerre du Kippour en 1973, six ans après qu’Israël a pris le contrôle de ce territoire.

C’est au même endroit que Netanyahu a déclaré ce lundi que la « réponse viendra, et elle sera dure ». « La communauté druze a payé un prix très élevé dans la guerre » et « Je salue les soldats héroïques qui ont donné leur vie au nom de nous tous. Je leur dis : nous sommes frères. Nous avons un pacte de vie, mais je regrette que ce soit aussi un pacte de deuil et de douleur », selon les propos rendus publics par son bureau.

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Le 2 janvier, Saleh al Aruri, numéro deux du Hamas, a été assassiné à Beyrouth dans un attentat dans lequel même les États-Unis ont vu la main d’Israël, même si, comme dans d’autres cas, l’État juif n’a pas officiellement confirmé sa responsabilité.

Jusqu’à l’attaque de Majdal Shams le week-end dernier, les morts côté israélien au cours de cette guerre de près de 10 mois s’élevaient à une douzaine de civils et une vingtaine de soldats. Sur environ un demi-millier de morts survenus pendant la guerre sur le territoire libanais, environ 400 appartiennent au Hezbollah, dont une soixantaine correspondent à des commandants. Les 100 autres sont des civils, dont trois journalistes. La milice libanaise soutenue par l’Iran a commencé à attaquer le territoire israélien peu après que les troupes de l’État juif ont commencé à bombarder Gaza le 7 octobre en réponse à la mort de quelque 1 200 personnes sur le territoire israélien par des milices palestiniennes armées dirigées par le Hamas.

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