Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a exhorté la France à dénoncer la demande du procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, d’émettre des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense Yoav Galant. De son côté, le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Ségornet a confirmé que Paris avait assumé sa responsabilité en condamnant l’agression « inacceptable » lancée par le Hamas le 7 octobre contre Israël, mais que « la seule approche de la France est la paix », ajoutant qu’Israël « en bénéficiera également ». .
Publié dans:
2 minutes
Le ministre israélien des Affaires étrangères Israël Katz a appelé la France à dénoncer la demande du procureur de la Cour pénale internationale d’émettre des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense Yoav Galant.
“Je me tourne vers mon ami le ministre français des Affaires étrangères (Stéphane Ségournet) pour lui dire que face à cette demande honteuse du procureur général, votre soutien et celui du gouvernement français sont essentiels”, a déclaré Katz lors d’un événement à Paris s’est tenu à l’occasion du 75e anniversaire des relations diplomatiques entre la France et Israël et du 76e anniversaire de la création de l’État juif.
Il a ajouté : “Il est important que vous annonciez clairement que la demande du procureur est honteuse et donc inacceptable pour vous et le gouvernement français”.
Lundi, le procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, a demandé l’émission de mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, son ministre de la Défense Yoav Gallant et trois dirigeants du Hamas, accusés d’avoir commis des crimes présumés dans la bande de Gaza et en Israël.
“La seule approche de la France est la paix”
Dans un premier temps, le ministère français des Affaires étrangères a souligné dans un communiqué lundi soir que « la France soutient la Cour pénale internationale, son indépendance et la lutte contre l’impunité dans tous les cas ».
Mais mardi après-midi, lors d’une séance de questions à l’Assemblée nationale, Stéphane Ségournet a précisé la position de la France, notant que “ces demandes simultanées d’émission de mandats d’arrêt ne doivent pas créer une égalité entre le Hamas et Israël”.
Il a ajouté : “D’un côté, vous avez un groupe terroriste qui a vanté et revendiqué les attentats du 7 octobre… et de l’autre, vous avez un État démocratique, Israël, qui doit respecter le droit international dans la gestion d’une guerre. qu’il n’a pas démarré tout seul.”
Ségournet a souligné mardi soir que la France avait assumé sa responsabilité en condamnant l’agression « inacceptable » lancée par le Hamas le 7 octobre contre Israël, mais que « la seule approche de la France est la paix », ajoutant qu’Israël « en bénéficiera également ».
Pour sa part, Katz a souligné qu’il n’y aura pas de cessez-le-feu à Gaza “sans le retour de toutes les personnes enlevées”. Les deux ministres doivent se rencontrer mercredi.