Il y a six mois, les massacres commis par le Hamas ont conduit Israël à être défait médiatiquement et à se retrouver sous le feu des critiques, déplore notre chroniqueur dans sa dernière réflexion.
Gilles-William Goldnadel, avocat et essayiste, revient sur ces événements dans son livre “Journal de guerre. C’est l’Occident qu’on assassine” publié chez Fayard. Il exprime son désaccord face à la façon dont Israël a été présenté dans les médias, soulignant le déséquilibre de traitement entre Israël et d’autres pays dans des situations similaires.
Il évoque notamment les bombardements massifs menés par Israël en riposte aux attaques du Hamas, comparant la situation à d’autres conflits internationaux où des frappes similaires n’ont pas suscité autant d’indignation. Il souligne également l’utilisation du terme “génocide” à l’encontre d’Israël, rappelant la nécessité de distinguer les actes terroristes délibérés des actions de légitime défense.
Manuel Valls, lors du Forum RadioJ, a mis en lumière les paradoxes de la situation en comparant les bombardements à Mossoul et à Gaza. L’ancien Premier ministre a souligné la différence de traitement médiatique entre ces deux événements, mettant en lumière l’obsession injustifiée autour d’Israël et des Juifs dans la presse internationale.
Goldnadel souligne également le désintérêt médiatique pour les crimes commis par les alliés de l’Iran, notamment le Hezbollah libanais. Il pointe du doigt une certaine partialité dans le traitement de l’information, mettant en lumière les biais idéologiques qui influencent la couverture médiatique des conflits régionaux.
Malgré ces critiques, Goldnadel se réjouit du récent sondage montrant le soutien de 66% des Français à la libération des otages détenus par le Hamas, signe d’une solidarité envers Israël et une prise de distance vis-à-vis de la vision médiatique souvent biaisée.