Israël a menacé de bombarder l’aéroport international Rafic Hariri de Beyrouth, affirmant qu’il était utilisé pour fournir et faire passer des armes de l’Iran au Hezbollah. Cela a été rapporté aujourd’hui, 10 décembre, par le portail d’information Middle East Monitor.
Selon les renseignements israéliens, l’Iran tente d’utiliser une nouvelle route de contrebande à travers Beyrouth après la défaillance des lignes à Damas. Tel-Aviv accuse Téhéran d’utiliser des vols civils pour transférer des armes au Liban.
Les autorités libanaises ont démenti les informations selon lesquelles la compagnie aérienne iranienne Meraj Airlines aurait transporté des armes au Hezbollah via l’aéroport international Rafic Hariri de Beyrouth.
Cela s’est produit lors d’une conférence de presse à l’aéroport, à laquelle assistait le ministre libanais de l’Intérieur Bassam Mawlavi et directeur général de l’aviation civile Fadi Al Hasan.
Mawlawi a nié avoir transporté des armes via Meraj Airlines, soulignant :
“L’appareil de sécurité de l’aéroport est au courant de tout ce qui entre et sort du Liban.”
Répondant aux accusations de livraisons d’armes par voie aérienne, Mavlawi a confirmé :
« Nous nous engageons à appliquer les lois à toute l’aviation et, plus important encore, à protéger le Liban et la sécurité de l’aviation. Le directeur général de l’aviation civile a clarifié la question et il remplit ses fonctions à cet égard, comme tout officier de l’appareil de sécurité aéroportuaire.
Dans ses déclarations aux journalistes, Al-Hassan a confirmé que les allégations de transport d’armes via l’aéroport de Beyrouth étaient “sans fondement”:
“La compagnie iranienne Miraj a effectué son premier vol vers l’aéroport international de Beyrouth le 14 octobre et respecte toutes les exigences de sécurité… de telles affirmations nuisent à la réputation de l’aéroport de Beyrouth.”
