Israël répond aux allégations “atroces” selon lesquelles il commettrait des “actes de génocide” dans la bande de Gaza. Les représentants de l’État hébreu ont pris la parole devant la Cour internationale de Justice, affirmant que leur objectif en opérant à Gaza est de protéger leur peuple, attaqué sur de multiples fronts.
En décembre, l’Afrique du Sud a saisi en urgence la CIJ, accusant Israël de violer la Convention des Nations Unies sur le génocide avec la guerre menée dans la bande de Gaza. L’offensive israélienne, qui dure depuis quatre mois, a causé la mort de près de 23 500 personnes, selon le dernier bilan du ministère de la Santé gazaoui dirigé par le Hamas. Pretoria demande à la CIJ d’ordonner à Israël d’arrêter “immédiatement” cette campagne militaire.
L’Afrique du Sud affirme qu’Israël a “franchi une ligne”, en soutien à Ronald Lamola, ministre sud-africain de la Justice. La CIJ devrait rendre sa décision dans les prochaines semaines, après avoir examiné si les droits fondamentaux des habitants de Gaza sont actuellement menacés.
Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé un nouveau bilan de 23 708 morts et 60 005 blessés depuis le début de la guerre avec Israël. Aucune source indépendante n’a pu vérifier ce bilan.
En réponse aux attaques des houthis contre des navires qu’ils estiment liés à Israël, les États-Unis et le Royaume-Uni ont mené des frappes contre les houthis au Yémen dans la nuit de jeudi à vendredi. Les houthis menacent le trafic maritime international en mer Rouge en “solidarité” avec les Palestiniens de Gaza.
