Israël a demandé samedi aux Palestiniens de quitter rapidement le nord de la bande de Gaza, laissant présager une offensive terrestre après une semaine de guerre déclenchée par l’attaque meurtrière du Hamas, qui a déjà fait des milliers de morts. Israël a répondu à cette attaque en bombardant massivement Gaza, d’où le Hamas tire encore des roquettes sur Israël. Des journalistes ont observé des frappes aériennes israéliennes sur le nord de Gaza, générant d’énormes colonnes de fumée noire. Cette attaque du Hamas a créé une onde de choc et des craintes d’une extension du conflit et d’une catastrophe humanitaire pour la population de Gaza, déjà soumise à un siège complet. Au moins 1300 personnes, dont de nombreux civils, ont été tuées en Israël depuis le début de l’attaque, tandis que plus de 2200 Palestiniens, la plupart des civils, sont morts dans la bande de Gaza. Israël a également signalé que plus de 120 personnes avaient été enlevées par le Hamas. Ismaïl Haniyeh, le chef du Hamas, a accusé Israël de «crimes de guerre» à Gaza. Le Hamas est régulièrement accusé par Israël d’utiliser des civils comme boucliers humains, ce qui accentue les craintes concernant une offensive terrestre dans une zone densément peuplée. Israël a appelé les civils du nord de Gaza à évacuer vers le sud et a accusé le Hamas de bloquer les départs. Les habitants fuient massivement la région, laissant derrière eux leurs biens. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a demandé un accès humanitaire immédiat à Gaza, tandis que le président américain Joe Biden a fait de la crise humanitaire une priorité. La tension est également élevée à la frontière nord d’Israël, où l’armée israélienne a annoncé avoir tué plusieurs terroristes qui tentaient de s’infiltrer depuis le Liban. Le Hezbollah a déclaré avoir ciblé des positions israéliennes en réponse à une infiltration aérienne et des tirs. Dans les territoires occupés de Cisjordanie, au moins 16 Palestiniens ont été tués lors d’affrontements avec les forces israéliennes lors de rassemblements de solidarité avec Gaza. Depuis le début de l’attaque, des milliers de combattants du Hamas ont infiltré Israël depuis Gaza et ont tué plus d’un millier de civils. Les funérailles déchirantes se succèdent en Israël, tandis que des manifestations ont eu lieu à Tel-Aviv pour demander la libération des otages détenus par le Hamas. La situation est de plus en plus préoccupante pour les habitants de Gaza, qui vivent sous le blocus israélien depuis 2006. Des centaines de milliers de Palestiniens ont déjà été déplacés et des milliers de maisons ont été détruites. Les appels à un cessez-le-feu immédiat se multiplient et des milliers de personnes manifestent dans différents pays de la région en solidarité avec les Palestiniens. L’Arabie saoudite a appelé à un cessez-le-feu et a suspendu les discussions sur une éventuelle normalisation avec Israël.
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