La peur revient au Japon moins d’un an après la tentative d’assassinat de l’ancien premier ministre Shinzo Abe lors d’un meeting électoral.
Une dynamique qui s’est répétée en fin de matinée d’aujourd’hui 15 avril dans la ville de Wakayama, dans le sud-ouest de l’archipel, où le chef de l’exécutif, Fumio Kishida, se trouvait près du port de Saikazaki pour apporter son soutien au candidat du parti libéral démocrate, à l’occasion des prochaines élections communales.
La police a déclaré avoir arrêté un homme qui avait lancé un engin explosif semblable à un papier piégé en direction du premier ministre, avant d’être rattrapé et bloqué par la police.
L’explosion, bien que contenue, de la bombe a semé la confusion mais n’a fait aucun blessé dans la foule, et Kishida lui-même n’a pas été blessé lors de l’incident. Son allocution a été annulée, alors que la lumière est faite sur l’énième épisode de ce qui apparaît à toutes fins utiles comme le geste d’un homme dérangé et sur l’adéquation des mesures de sécurité qui réglementent des événements de cette ampleur, par rapport aux normes occidentales.
Bien que le Japon ait le taux de criminalité le plus bas parmi les pays développés et que l’utilisation des armes soit très restreinte, la présence sporadique d’actes criminels individuels appelle une plus grande prudence de la part des autorités.
