2024-12-13 20:57:00
AGI – Le défi de Francois Bayrou Cela commence par deux mots : « Maintenant réconciliation“. Il nouveau Premier ministre français, Agé de 73 ans, nommé aujourd’hui par Emmanuel Macron dont il est un allié historique, il s’est élevé à Matignon expliquant dans son premier discours, aux côtés du Premier ministre sortant Michel Barnier, qu’il connaît très bien les difficultés auxquelles est confronté le pays : “J’ignore “L’Himalaya nous attend”, a-t-il déclaré, mais “je pense que nous devons essayer. Peut-être trouverons-nous un chemin sans précédent. Ce chemin est marqué par le désir de réconciliation”. L’un de ses premiers objectifs sera de “briser le mur de verre entre le pouvoir et les citoyens”.
Dans une France en feu à cause des troubles sociaux, une opposition surfant sur la crise, Bayrou lance des propos rassurants : “Ma ligne d’action sera de ne rien cacher, de ne rien négliger et de ne rien laisser de côté”. “Nous avons le devoir, dans un moment si grave pour le pays et pour l’Europe, d’affronter sans timidité la situation héritée de décennies entières au cours desquelles aucune tentative de recherche d’équilibre n’a été faite”. L’équilibre, l’harmonie, mais surtout le « devoir sacré de donner des opportunités à ceux qui n’en ont pas ».
Le deuxième point sur lequel le nouveau dirigeant insistait était l’économie : « Le déficit et dette“, sont des sujets qui soulèvent des questions morales”, a-t-il déclaré en vue du prochain budget 2025, l’un des principaux problèmes auxquels son gouvernement devra faire face. Enfin, la référence à l’histoire, en particulier à Henri IV, un souverain à qui Bayrou a « consacré plusieurs livres ». Henri IV, a-t-il rappelé, “il a fondé sa rencontre avec la France sur la nécessité de mettre fin aux guerres stupides pour revenir à l’essentiel, sur l’avenir du pays. Si je le peux, j’essaierai à mon tour de servir cette nécessaire réconciliation”, a promis le premier ministre.
Des objectifs pas faciles pour un nouveau premier ministre qui a dû s’imposer à Macron lui-même qui l’a reçu ce matin à l’Elysée. La confirmation de sa nomination est en effet restée jusqu’au bout incertaine. Macron, même s’il doit beaucoup à son allié centriste qui le soutient depuis 2017, a toujours eu avec lui une relation complexe et houleuse, comme en témoigne l’évolution de la situation aujourd’hui à l’Elysée.
Les critiques ont alors afflué Les Insoumis, qui ont déjà annoncé qu’ils voteraient la défiance. “La dernière provocation de Macron”, a tonné Jean Luc Mélenchon. Pour le reste, la situation est plutôt attentiste. Marine Le Pen a évoqué les risques d’une nouvelle impasse mais a pour l’instant fait savoir que le RN ne voterait pas de censure « a priori ». Ainsi que les Républicains qui ont conditionné leur participation au gouvernement Bayrou au « projet ». Quant aux socialistes, ils ne voteront pas a priori de censure mais ont confirmé qu’ils resteraient dans l’opposition : “Nous demandons un changement de méthode et d’orientation politique qui déterminera notre positionnement” ont-ils déclaré dans une note officielle.
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