Je suis PDG et je gère 600 employés – c’est dire à quel point mon agenda est chargé

2024-09-27 17:57:21

Octavian Patrascu est PDG de la Handelplattform Naga.
Octavian Patrascu / Getty Images / Collage : Business Insider

Le PDG de Naga, Octavian Patrascu, parle de son rôle de leader, des défis du secteur financier et de sa vision de transformer la façon dont les gens investissent. Découvrez à quoi ressemble sa routine quotidienne et quels sont ses projets pour l’avenir. Lisez tous les détails avec BI+

  • Octavian Patrascu, PDG de Naga, parle à Business Insider de son rôle de leader et des défis du secteur financier.
  • Patrascu souhaite changer la façon dont les gens investissent, en s’appuyant sur une équipe de direction solide et des départements structurés.
  • Malgré la concurrence d’Etoro, Plus500 et TradeRepublic, il considère la concurrence comme une incitation et souhaite faire progresser l’entreprise de manière significative au cours des deux à trois prochaines années.

« Sans une équipe solide, vous n’êtes rien, même si vous êtes un excellent PDG », déclare Octavian Patrascu. Cet homme de 38 ans dirige la plateforme de trading social Naga en tant que PDG et est responsable d’une équipe de 600 collaborateurs.

Les fans du BVB connaissent peut-être la plateforme depuis récemment. Parce que : La société cotée est l’un des sponsors du club de football depuis septembre. « Notre mission est de changer la façon dont les gens investissent », explique Patrascu. Une vision qui lui permet parfois de travailler jusqu’à 16 heures par jour, comme il le dit.

Patrascu vient d’une petite ville roumaine

Patrascu a grandi dans la ville roumaine de Targu-Jiu et a ensuite étudié l’économie et le droit à Bucarest. À l’origine, il envisageait une carrière dans le domaine juridique – inspiré par sa sœur, qui travaille comme avocate. Mais après un an dans son entreprise, il a réalisé que sa véritable passion résidait dans la technologie et l’entrepreneuriat.

Quand une opportunité se présente, il faut la saisir, sinon elle est partie

En 2010, il décide de changer de cap et devient partenaire de l’application de trading « market.com ». « J’ai été l’un des premiers employés et j’ai apporté des idées pour faire avancer l’entreprise », se souvient-il. Et cela a payé. Lorsque l’entreprise a été vendue à Playtech en 2015 pour près de 550 millions de dollars, il s’agissait de sa « première grosse affaire ». Cette expérience a été un moment charnière dans sa carrière, d’autant plus qu’à cette époque les applications de trading n’étaient pas aussi populaires qu’aujourd’hui.

Patrascu a fondé Capex.com

En 2018, Patrascu a fondé la plateforme roumaine de trading en ligne « Capex.com ». L’entreprise a levé 31 millions de dollars lors d’un cycle d’investissement. « Notre objectif était de créer une base et une infrastructure solides afin d’investir ensuite massivement dans la technologie et le marketing », explique le PDG.

Après avoir levé des capitaux, l’équipe a commencé à explorer le marché à la recherche d’opportunités d’acquisition. En Europe, ils ont finalement découvert la société cotée Naga.com, qui correspondait parfaitement à leurs objectifs. « Nous avons découvert de fortes synergies dans les domaines de la technologie, de la gestion et des infrastructures. Cela nous a permis d’augmenter notre marge bénéficiaire et de développer davantage notre activité.

Donc je parie essentiellement sur moi-même

Patrascu lui-même a investi 8,2 millions d’euros dans l’entreprise, sous forme d’obligations. “Donc, je parie essentiellement sur moi-même”, explique-t-il. A 38 ans, il est convaincu d’avoir acquis suffisamment d’expérience pour savoir exactement où il faut éviter les erreurs. «Je considère cela comme mon dernier grand défi», dit-il résolument.

Graphique boursier du groupe Naga sur un an.

Graphique boursier du groupe Naga sur un an.
Finanzen.net

Mais il y a aussi des défis. “Les statistiques montrent que 80 à 85 pour cent des fusions échouent”, explique Patrascu. La plus grande difficulté pour le PDG réside dans les différentes cultures d’entreprise.

Comment le PDG tente de fédérer les différentes mentalités

Qu’est-ce qui différencie les deux sociétés ? Naga était fortement axée sur la technologie et fonctionnait souvent comme un « one-man show », en mettant l’accent sur des décisions rapides et une concentration agressive sur la croissance. Capex, en revanche, avait une philosophie différente. «Nous faisions très attention à la manière dont nous dépensions notre argent et souhaitions croître sur une base solide», explique Patrascu. « Mon travail au cours des huit premiers mois en tant que PDG consistait à trouver le bon équilibre. »

Pour atteindre cet équilibre, Patrascu s’appuie sur une direction solide et a fondamentalement restructuré les départements. Parallèlement, il a mis en place des événements de team building réguliers pour renforcer la cohésion.

Avant la fusion, Naga disposait de peu de processus, notamment en matière de gestion des projets et des dépenses. Capex, en revanche, a introduit un système dans lequel chaque dépense doit être vérifiée et justifiée. «Maintenant, tout est beaucoup plus structuré, mais les collaborateurs ont besoin de temps pour s’habituer à ces nouveaux processus», ajoute-t-il.

Patrascu s’appuie sur un système de rémunération et de bonus transparents

Patrascu passait beaucoup de temps avec ses managers, souvent jusque tard dans la nuit. Son objectif : une équipe motivée qui soutient la vision. Pour y parvenir, il mise sur une rémunération transparente. « Tout le monde a un salaire fixe, mais nous avons une politique de rémunération qui fait 100 pages », explique-t-il. «Cela précise en détail comment les salariés reçoivent des primes pour leurs performances individuelles et le succès de l’entreprise.»

Mais les défis ne sont pas seulement internes : le marché de la fintech est également très compétitif. Selon Patrascu, les plus grands concurrents sont Etoro, Plus500 et TradeRepublic. Des noms familiers, mais pas de quoi s’inquiéter. « Je ne considère pas les concurrents comme une menace, mais plutôt comme une incitation. S’ils font quelque chose de bien, nous pouvons le faire encore mieux », affirme-t-il avec fermeté.

Je ne considère pas les concurrents comme une menace, mais plutôt comme une incitation



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