Choix « pragmatique ». La décision ne change pas l’objectif d’ici 2030 de ne vendre que des modèles à batterie en Europe, mais elle a été prise par « pragmatisme » : Laforge a expliqué que l’élargissement de l’offre de moteurs à essence « protège » les concessionnaires aux prises avec une baisse des ventes et clients ayant besoin de services de maintenance dans d’autres pays que ceux d’origine. Par ailleurs, Jeep a ouvert la collecte des commandes en Allemagne et en France dès le mois de juin, après avoir découvert l’existence d’intermédiaires proposant des versions essence de l’Avenger avec une forte hausse de prix. Pour décourager les ventes transfrontalières, le petit SUV sera proposé au même prix (hors taxes locales) et uniquement avec le niveau de finition Altitude et le moteur 1,2 litre. Dans tous les cas, selon Laforge, seuls “des lots limités d’Avenger à essence” seront proposés sur les trois marchés, également parce que la prévision est de vendre “quelques milliers d’unités tout au long de l’année”. En tout cas, la parabole de l’Avenger à essence surgit à un moment délicat pour le marché électrique, à tel point qu’elle représente un signal : justement en Allemagne, différents constructeurs (Volkswagen en premier lieu) expérimentent une forte baisse de la demande de voitures à batterie.